José Moncasi y Sangenís (Saragosse, 6 mai 1907 – 31 juillet 1936) était un avocat, professeur de droit pénal à l’université de Saragosse, homme politique aragonais et membre du Parlement espagnol.
José Moncasi Sangenís est né à Saragosse le 6 mai 1907 et a passé son enfance et de longues périodes de sa jeunesse à Albelda, Huesca.
Il fait ses études secondaires à Huesca et à Lérida et étudie le droit, la philosophie et les lettres à l’université de Saragosse, où il obtient un doctorat dans la première de ces facultés à l’âge de 20 ans. Ayant une vocation pour l’enseignement, il a concouru pour un poste de maître assistant à la faculté de droit de l’université de Saragosse, qu’il a obtenu et a été nommé professeur de droit pénal.
La famille Moncasi avait une tradition politique dans la province de Huesca, aussi bien son père, José Moncasi Cudós, élu député de Huesca, que ses oncles Manuel León Moncasi Castel, député de la circonscription de Benabarre, Gregorio Moncasi Castel, député provincial de la circonscription de Fraga et député de la circonscription de Cervera, Francisco Moncasi Castel, député de la circonscription de Benabarre, qui représenta ensuite Huesca au Sénat, en tant que sénateur à vie nommé par le président du gouvernement Práxedes Mateo Sagasta ; et Francisco Moncasi Castel, député de la circonscription de Benabarre, puis représentant de Huesca au Sénat, en tant que sénateur à vie nommé par le président du gouvernement Práxedes Mateo Sagasta, sont restés sur la scène politique espagnole tout au long du XIXe siècle, Il n’est donc pas surprenant que José Moncasi Sangenís, à peine âgé de vingt-six ans, se soit présenté comme candidat de la coalition Acción Agraria Altoaragonesa pour la province de Huesca lors des élections au Parlement espagnol du 19 novembre 1933, obtenant 31 487 voix. Il obtient 31 487 voix, ce qui fait de lui le plus jeune député que l’Aragon ait jamais eu aux Cortes espagnoles jusqu’alors.
Contemporain Aragonais
Ce livre, écrit par Fernando Castán Palomar, le définit comme “L’un des jeunes combattants de la politique est ce M. José Moncasi Sangenís, dont le nom s’est déjà distingué parmi les pionniers aragonais de cette époque. Né à Saragosse le 6 mai 1907, il passe son enfance à Albelda, dans la province de Huesca, puis se rend dans la capitale et à Lérida pour passer son baccalauréat. Il retourne à Saragosse, où il étudie le droit et la philosophie et les lettres à l’université de Saragosse. À l’âge de vingt ans, il obtient un doctorat dans la première de ces facultés et termine ses études, dans lesquelles il a obtenu les notes les plus brillantes. Ayant une vocation pour l’enseignement, il se présente au concours de la faculté de droit de Saragosse, qu’il remporte, et est nommé titulaire de la chaire de droit pénal. Alors qu’il vient d’avoir vingt-six ans, Huesca, où il a effectué un travail social intense, l’élit député (19 novembre 1933), poste pour lequel il présente sa candidature en tant qu’agronome, et il est à nouveau élu député de la circonscription de La Litera lors des élections du 16 février 1936 pour la Confédération espagnole des droites autonomes.
Depuis le début du siècle, l’Aragon n’a pas eu de député plus jeune que M. Moncasi. Cette circonstance a été commentée lors de son élection par plusieurs journaux espagnols ; l’un d’entre eux, Informaciones, a déclaré : “Le socialisme catholique aragonais trouve en M. Moncasi Sangenís l’un de ses plus ardents défenseurs, car il possède d’innombrables valeurs intellectuelles et aussi la merveilleuse force de la jeunesse, puisqu’il est le plus jeune des députés aragonais depuis le début du siècle”. Sa vaste culture, son élocution facile, fluide et brillante, sa verve dans la défense de ses idéaux, tout cela a rapidement entouré M. Moncasi Sangenís de cette aura que nous avons mentionnée au début de cette note biographique”.