Adolphe Ferrière

Adolphe Ferrière (Genève, Suisse 30 août 1879 – ibid. 16 juin 1960) était un éducateur né dans une famille aisée. Son père, Frédéric Ferrière, était médecin et vice-président de la Croix-Rouge. À l’âge de huit ans, on diagnostique chez Ferrière une perte d’audition qui s’aggrave progressivement jusqu’à ce qu’il devienne sourd avant l’âge de 20 ans.

Entre 1912 et 1922, il enseigne à l’Institut Jean-Jacques Rousseau (Genève) aux côtés d’autres personnalités telles que Pierre Bovet et Édouard Claparède. En 1915, il publie les Trente points définissant l’École nouvelle. Son œuvre théorique s’appuie sur l’élan vital d’Henri Bergson (force vitale selon Ralph Waldo Emerson), force hypothétique à l’origine de l’évolution et du développement des organismes : le principe d’intérêt, les fondements de l’éducation de John Dewey et la loi biogénétique. Il collabore à la fondation de la Ligue internationale de l’enseignement et du Bureau international de l’éducation en 1921.

La fin des années 1920 est un moment très important dans sa carrière pédagogique, car il est constamment sollicité et, rien qu’en 1928, il donne quarante conférences. En 1929, il réalise le film Chez nous, qui incarne les principes de l’École active qui conduisent l’enfant à être heureux et responsable.

En 1939, il offre un service humanitaire pendant la Seconde Guerre mondiale en participant au mouvement suisse.
Adolphe Ferrière a écrit la préface de Hommes sans visages d’Henriette Ith-Wille, publié en 1942. Henriette Ith, qui avait été la secrétaire de Pierre Bovet, traduira certains des grands ouvrages d’Adolphe Ferrière dans la langue auxiliaire internationale, l’espéranto, comme Transformons l’école. Pendant trois ans, Henriette est également l’assistante de Ferrière à la rédaction de la revue Pour la Terre Nouvelle.

Elle meurt finalement d’une crise cardiaque en 1960.

L’école nouvelle

Le mouvement de rénovation pédagogique de l’École Nouvelle, apparu à la fin du XIXe siècle et développé tout au long du XXe siècle, visait à réformer l’école traditionnelle sur la base de principes psychopédagogiques, mais la dénonciation des carences et des échecs de l’école traditionnelle s’accompagnait de la prétention de réformer la société par l’éducation, en prônant une « éducation à la vie », l’amélioration de l’apprentissage et la dignité du travail. Dans sa phase la plus systématique, visant à opérationnaliser les propositions, se détachent les contributions d’Adolphe Ferrière, fondateur, à Genève, du Bureau international des écoles nouvelles en 1899, d’où s’est effectué un fructueux travail de diffusion du mouvement.

Références

.mw-parser-output .mw-authority-control{margin-top:1.5em}.mw-parser-output .mw-authority-control .navbox table{margin:0}.mw-parser-output .mw-authority-control .navbox hr:last-child{display:none}.mw-parser-output .mw-authority-control .navbox+. mw-mf-linked-projects{display:none}.mw-parser-output .mw-authority-control .mw-mf-linked-projects{display:flex;padding:0.5em;border:1px solid #c8ccd1;background-color:#eaecf0;color:#222222}.mw-parser-output .mw-authority-control .mw-mf-linked-projects ul li{margin-bottom:0}

Similar Posts: