Agriculture sèche

L’agriculture sèche ou dry-farming est un ensemble de techniques agricoles, souvent traduit en anglais par « dry-farming », qui permet de cultiver des terres sub-arides sans avoir recours à un système d’irrigation important, puisqu’il suit le principe de la jachère labourée.

L’agriculture sèche exige que le sol soit préparé à absorber toutes les précipitations (pluie et neige), ce qui signifie, par exemple, briser le sol, rompre la capillarité de l’eau du sol, ralentir l’évaporation et retenir l’humidité, ce qui augmente souvent la teneur en matière organique du sol ainsi cultivé. Le maintien de l’humidité permet de cultiver les plantes, généralement l’année suivante. L’agriculture sèche a été principalement utilisée pour les céréales. La rotation des cultures a généralement lieu tous les deux ans après le labourage de la jachère.

L’agriculture sèche est en grande partie due à la première grande révolution industrielle, puisque cette révolution industrielle, à partir du 18e siècle, a fourni les machines agricoles qui ont rendu possible l’agriculture sèche à grande échelle.
L’utilisation du Dry-Farming a provoqué une véritable révolution agricole dans la seconde moitié du 19ème siècle en permettant de cultiver à l’échelle industrielle des sols qui étaient jusqu’alors considérés comme infertiles ; pour la même raison, la frontière agricole mondiale s’est énormément étendue, incorporant des zones des Prairies nord-américaines (Midwest des États-Unis et centre-sud du Canada), les Pampas d’Argentine, les plaines du sud-est de l’Australie, etc.

Cette expansion de la frontière agricole a entraîné d’énormes migrations d’êtres humains en tant qu’ouvriers agricoles, principalement depuis les pays alors appauvris de certaines parties de l’Europe vers les nouvelles régions de culture.

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