Anti-missile

Un système antimissile est une arme conçue pour intercepter les missiles ennemis en vol avant qu’ils n’atteignent leur cible, qu’il s’agisse de troupes, d’unités ou du territoire national. L’ensemble des systèmes impliqués dans le lancement et le contrôle du missile intercepteur, ainsi que le programme de lancement, est appelé bouclier antimissile.

Systèmes antimissiles de défense ponctuelle

Les systèmes antimissiles de défense ponctuelle sont destinés à protéger une unité donnée contre les missiles ennemis. Ils utilisent soit des systèmes de mitrailleuses à cadence de tir élevée et à visée automatique, soit des missiles antiaériens légers à haute accélération et haute précision.

Systèmes antimissiles de défense de zone

Les systèmes antimissiles de défense de zone sont destinés à protéger une zone géographique définie contre les missiles ennemis. Pour ce faire, ils utilisent des missiles antiaériens lourds dotés d’une accélération et d’une précision élevées.

Les systèmes de missiles balistiques constituent un type particulier de systèmes antimissiles de défense de zone. Ils sont destinés à arrêter les armes ennemies dans le cadre d’une guerre nucléaire.

Fiabilité des systèmes anti-missiles

La fiabilité des systèmes antimissiles s’est avérée très faible à de nombreuses reprises, même lorsqu’ils agissent contre des missiles obsolètes et endommagés. Dans très peu de cas, un système antimissile a été capable d’arrêter efficacement un missile dans une situation de conflit réel. Pour cette raison et d’autres encore, de nombreux experts estiment que les systèmes anti-missiles balistiques proposés ne sont pas réalistes et qu’ils seraient inutiles dans un conflit nucléaire.

En effet, il existe de sérieux doutes quant à la possibilité de créer un bouclier de défense antimissile efficace. D’une part, aucun système antimissile n’a jamais réussi à abattre un missile balistique dans une bataille réelle, car il s’agit d’une manœuvre technologiquement très critique à court terme, dont les chances vérifiables ne peuvent être connues que le jour de l’attaque réelle, qui est par nature imprévisible. D’autre part, il est facile de modifier les armes attaquantes et leurs tactiques pour rendre l’interception beaucoup plus difficile, à un coût beaucoup plus faible ; cela est particulièrement vrai pour les missiles les plus sophistiqués, avec des techniques spéciales notamment :

L’action combinée de toutes ces techniques et de techniques plus ésotériques pose des problèmes insurmontables aux systèmes antimissiles de notre époque et de l’avenir proche. On considère généralement que les systèmes antimissiles du présent et du futur proche ne seraient capables que d’abattre les armes d’attaquants peu sophistiqués.

Système naval

À la fin de la guerre froide, une nouvelle génération de navires de combat, connus sous le nom de frégates lance-missiles, a été construite. Ils sont capables de transporter des missiles surface-surface pour attaquer d’autres navires ennemis et des missiles surface-air pour défendre l’escadron naval contre les attaques aériennes de l’aviation ennemie et, dès le début de leur conception, ils ont été équipés de nouveaux systèmes de lancement de missiles verticaux.

Ces navires de combat modernes, grands et lourds, d’un déplacement de plus de 4 000 tonnes, appartiennent à une nouvelle génération de navires de guerre qui surpassent de loin les navires précédents, qui combattent avec des canons spéciaux et des adaptations incorporées au fil des ans pour lancer des missiles à courte portée contre d’autres navires de guerre et pour se défendre contre les bombardiers d’assaut navals qui pourraient lancer des missiles air-surface contre l’escadron naval.
Les nouveaux bateaux lance-missiles sont capables de transporter différents types de missiles, dissimulés sous le pont dans des systèmes de lancement automatique dans des silos verticaux et contrôlés par un poste de combat équipé de systèmes de contrôle modernes et d’affichages spéciaux sous la timonerie. Ils peuvent également intercepter des missiles navals ennemis lancés depuis d’autres navires de guerre, depuis la côte et depuis des bombardiers d’assaut navals ; Récemment, de nouveaux systèmes de défense antimissile sont testés pour intercepter les missiles ICBM à moyenne portée lancés par des pays ennemis à l’entrée atmosphérique depuis la mer dans les eaux internationales, les îles, les pays alliés et pour intercepter les satellites ennemis sur les navires de guerre lourds de la classe Arleigh Burke, de la classe Ticonderoga, de la classe Alvaro de Bazán, de la classe Fridtjof Nansen et de la classe Kírov (1980).

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