Aqueduc d’Água de Prata

L’aqueduc d’Água de Prata est un aqueduc situé dans la ville portugaise d’Évora.

Il a été inauguré le 28 mars 1537, après six ans de travaux sous la direction de l’architecte royal Francisco de Arruda. Sa construction est décrite dans Les Lusiades, une épopée en vers écrite par Luís de Camões. À l’origine, il transportait l’eau jusqu’à la Praça do Giraldo. Il a été partiellement reconstruit au XVIIe siècle, à la suite de la guerre de restauration. Il a été classé monument national en 1910.

Description de l’ouvrage

Le matériau utilisé pour sa construction est la brique recouverte d’une couche de plâtre très fin et dur. Les briques sont posées horizontalement et le mélange entre elles les lie si étroitement qu’elles semblent avoir été cuites ensemble. À une extrémité de l’aqueduc se trouve un réservoir d’eau, à partir duquel l’eau est acheminée par un nombre correspondant de conduites souterraines vers des fontaines publiques, des citernes et des maisons privées.
Ce qui distingue le plus l’aqueduc d’Évora des autres aqueducs de ce type, c’est le château circulaire qui se trouve à son extrémité, près du village. Il est de forme circulaire et sa plus grande circonférence, sans compter les colonnes qui l’entourent, est de quatorze pieds de diamètre, soit exactement la même largeur que le petit temple qui se trouve à l’entrée du pont d’Alcántara, du côté de la ville. La différence entre les deux est que celui d’Alcántara est un quadrilatère et celui d’Évora est circulaire, mais les deux sont bien construits et dans le meilleur état de conservation. Le château de l’aqueduc a deux corps et la chapelle du pont un seul, et chacun n’a pas plus d’une porte, ce qui est suffisant compte tenu de la surface réduite de l’intérieur. Huit colonnes entourent le château et appartiennent à l’ordre dorique. Dans chaque colonnade, il y a une niche, à l’exception de celle où se trouve la porte. Le deuxième corps du château est décoré de pilastres ioniques entre lesquels se trouvent des ouvertures pour laisser passer la lumière et l’air. Le sommet est couvert d’une coupole hémisphérique.

Similar Posts: