À Saint-Marin, l’avortement est généralement illégal. Les articles 153 et 154 du code pénal prévoient des peines de prison pour toute femme qui avorte et pour toute personne qui l’aide ou pratique des avortements. Les avortements pratiqués pour sauver la vie d’une femme sont généralement autorisés en vertu des principes juridiques de nécessité, mais la loi ne prévoit pas d’exceptions spécifiques.
Lors de la révision du code pénal en 1974, une loi visant à libéraliser l’avortement a été proposée, mais le gouvernement l’a reportée indéfiniment pour permettre un débat ultérieur. Aucune mesure n’a été prise depuis lors. Toutefois, un rapport du Département des affaires économiques et sociales des Nations unies a révélé que si une femme saint-marinaise avait besoin d’un avortement, elle se rendait en Italie pour subir l’intervention.