Bataille de l’épine dorsale du diable

La bataille de la colonne vertébrale du diable a eu lieu le 1er janvier 1865. 800 Français se sont frayé un chemin à travers les gorges tandis que les guérilleros du général Corona tentaient de les retenir en lâchant de gros blocs de pierre depuis les hauteurs. Finalement, après 4 heures de combat, ils s’emparent d’une position clé et remportent la bataille.

Contexte

Grâce à ses éclaireurs, le général Corona apprend qu’environ 800 Français sont en route depuis Durango pour le capturer. Il décide donc de les attendre dans une zone difficile d’accès connue sous le nom de Devil’s Backbone (épine dorsale du diable). Il y construit des fortifications et des parapets de manière très hâtive. S’il a l’avantage de la position, il a moins d’hommes et ils sont mal armés. Les soldats mexicains, conscients de la victoire remportée à la bataille de San Pedro quelques jours plus tôt, sont malgré tout très motivés.

Bataille

Le général mexicain ordonne au colonel José María Gutiérrez d’occuper la ligne droite de la route par laquelle les Français doivent passer, en l’avertissant qu’en raison du terrain accidenté et difficile, ainsi que de la distance et du manque de réserves, il ne doit pas s’attendre à recevoir d’aide, et que lorsqu’il ne pourra plus résister, il devra se retirer sur le versant de Huamúchil, en plaçant un drapeau sur un arbre qu’il lui indiquera comme mot de passe. Le colonel Canales se place au centre de la route, le lieutenant-colonel Saavedra à gauche tandis que le général Corona se place à un point qui domine la position, tandis qu’un parapet à droite est confié au capitaine Calixto Mariles.
Une guérilla de 25 hommes sous le commandement de Teófilo Noriega tire sur les Français alors qu’ils traversent un petit ravin. Divisés en trois colonnes, les Français s’élancent sur les fortifications. Le commandant français est à l’arrière avec une colonne de réserve et de l’artillerie. Après trois heures de combat général, la colonne centrale française est défaite tandis que la colonne de gauche parvient à déborder les parapets. Corona accompagne le capitaine Lucas Aleman pour renforcer Saavedra, tandis qu’il ordonne à l’enseigne Manuel Martinez d’observer tout ce qui se passe depuis sa place et de lui faire un rapport, après quoi il se met en marche pour couvrir Saavedra. Corona fit lancer de gros rochers sur l’ennemi à l’aide de barres à mine alors qu’il tentait d’encercler la position. La défense était si bien dirigée que tous ceux qui essayaient de passer étaient repoussés. Corona retourne au quartier général mais doit revenir en urgence lorsqu’il apprend qu’Aleman s’est enfui. Au même moment, les forces de Gutiérrez battent en retraite. Saavedra doit se replier sur le minerai de métates. Perdu, Corona n’a d’autre choix que de se sauver en s’abritant dans les rochers d’un ravin tandis que les Français, désormais maîtres de la position, lui tirent dessus depuis les hauteurs.

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