Benita

Benita est un nom propre féminin, dont la forme latine d’origine est Benedicta, d’où il est né sous sa forme féminine et masculine (Benito).

Origine

Forgé ex novo par le christianisme, ce mot apparaît très fréquemment dans la liturgie et les livres sacrés, ce qui l’a rendu particulièrement attractif. Son sens, quant à lui, est très gratifiant, surtout dans un contexte chrétien, puisqu’il signifie « béni ». Il est composé de l’adverbe bene, qui signifie « bon », et du participe passé de dicere, qui signifie « félicité ». Ce terme se comprend mieux à partir du nom benedictio (bénédiction). La bénédiction était un rituel par lequel celui qui la prononçait avait le pouvoir d’attirer vers la personne qu’il bénissait toutes les bonnes choses qu’il disait. La personne bénie (benedicta) avait donc la garantie que toutes les promesses s’accompliraient en elle. On comprend pourquoi ce nom était privilégié.

Le premier saint Benoît (ou sainte Bénédicte) dans l’ordre chronologique est espagnol, né à Saragosse au milieu du Ier siècle après J.-C. Il appartenait à l’aristocratie romaine. Elle appartenait à l’aristocratie romaine qui régnait sur la ville. Elle s’est installée avec sa famille à Rome, suite à l’octroi du ius Latii (droit latin) à l’Hispanie, et a eu l’occasion de se convertir au christianisme. Les persécutions lancées par Néron se poursuivirent dans tout l’empire, et en particulier à Rome, où elle subit le martyre pour avoir refusé de renoncer à sa foi. Cela se passa en l’an 75, alors que Vespasien était empereur.
Un autre saint Benoît, dont la fête est célébrée le 14 janvier, fut martyrisé avec des couteaux à Rome, en même temps que Priscus et Priscillien, en 362. La même année, sainte Benoît, connue sous le nom de Miroir d’Origny, fut également décapitée à Origny-sur-Oise. Fille d’un sénateur romain, elle se rendit en Gaule avec douze jeunes femmes comme elle, animées par le désir de témoigner du Christ, sans se soucier du martyre. Arrivée à Origny, dans le diocèse de Soissons, sa présence se manifeste par les conversions qu’elle opère. Dénoncée au préfet Matroclus, battue et enfermée dans un cachot couvert de plaies, un ange lui apparaît, la guérit et la réconforte. Ce prodige ayant entraîné 55 conversions, elle fut à nouveau battue dans le cachot. Le préfet, voyant que, quoi qu’il fasse, il ne pouvait la faire renoncer à sa foi, la fit décapiter pour éviter de nouvelles conversions.

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