Buphagidae

Les buphagidés (Buphagidae) sont une famille de passereaux ne comptant que deux espèces ; certains ornithologues les considèrent comme une sous-famille Buphaginae au sein de la famille Sturnidae (étourneaux), mais ils semblent être très différents (voir par exemple Zuccon et al. 2006). Les becs-de-lièvre sont endémiques des savanes sub-sahariennes d’Afrique.

Selon les études les plus récentes sur la phylogénie de la superfamille Muscicapoidea (Cibois & Cracraft 2004, Zuccon et al. 2006, Lovette & Rubenstein 2007), les becs-de-cane constituent une ancienne lignée apparentée aux Mimidae (les moqueurs américains et les merles moqueurs) et aux étourneaux, mais pas particulièrement proche de l’un ou de l’autre. Compte tenu de la biogéographie connue de ces groupes, l’explication la plus plausible semble être que la lignée Buphagus est originaire de l’est ou du sud-est de l’Asie comme les deux autres (Zuccon et al. 2006). Cela ferait des deux espèces de Buphagus des sortes de fossiles vivants et démontrerait élégamment que de tels vestiges de l’évolution passée peuvent posséder des adaptations auto-morphiques surprenantes et uniques.

Leur plumage est brun clair et les espèces se distinguent par la couleur de leur bec. Ils nichent dans des creux, souvent dans des murs, tapissés de poils arrachés au bétail, et pondent 2 ou 3 œufs.
Les chardonnerets sont des étourneaux de taille moyenne aux pieds solides. Leur vol est puissant et direct, et ils sont assez grégaires. Leur habitat préféré est la campagne et ils se nourrissent d’insectes. Les noms scientifique et commun proviennent de leur habitude de se percher sur les grands mammifères, sauvages ou domestiques, tels que les vaches ou les rhinocéros, afin de manger les tiques, les taons, les larves et autres parasites qui se logent dans la peau du mammifère, qui doit être fouillé pour en retirer les animaux. Cette relation symbiotique était auparavant considérée comme mutualiste. Cependant, leur nourriture préférée est le sang, et s’ils extraient les tiques sanguinolentes, ils s’en nourrissent aussi directement, en mordant dans les plaies du mammifère pour les maintenir ouvertes. Ainsi, ce que l’on croyait être une relation symbiotique pourrait être en même temps une relation parasitaire.

Espèces

Les espèces suivantes sont reconnues.

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