Le Butoni (Huerta de Valencia), Botoni (Safor) ou Bataroni (Ribera Alta et Ribera Baja), le Toni (Comtat), Butatoni (Campo de Murviedro), Batoni (Tierra Alta) est un type de monstre, d’esprit, de démon, de démon mineur, de fantôme ou de fantôme terrifiant, un personnage commun du bestiaire de l’imaginaire valencien, qui est destiné à faire des bêtises, avec lequel on effraie les petits enfants.
Depuis le Moyen Âge à Valence, on dit qu’il effraie les enfants méchants, en les avertissant que s’ils ne se comportent pas bien, s’ils pleurent la nuit, s’ils ne dorment pas ou s’ils ne finissent pas leur repas ou leur goûter, le butoni viendra et les emportera.
En 2014, le scénariste Ricardo Vilbor et le dessinateur Paco Zarco ont créé une bande dessinée intitulée Butoni, basée sur ce personnage de la mythologie valencienne.
Butoni est également devenu célèbre depuis son apparition en tant que personnage dans le jeu de cartes valencien « La Fallera Calavera ».
En 2019, le réalisateur valencien Javier Guillot a présenté son premier court-métrage, Espantacriaturas, dans lequel ce personnage partage l’écran avec d’autres êtres de la mythologie valencienne.
Un exemple historique de l’utilisation de ce mot comme élément effrayant est la « ronda del Butoni », nom populaire de la force de police ou de la patrouille d’autodéfense créée à Valence par le capitaine général Elío après la guerre de France pour lutter contre les bandits et connue pour les méthodes brutales qu’elle employait.
Il existait un jeu d’enfants appelé « butoni ».
Représentation
Il s’agit d’un personnage très laid, parfois représenté avec deux visages, des mains et des pieds munis de griffes, qui entrait par le trou de la serrure de la porte.
Étymologie
Peut-être de l’union de bu et du nom propre Toni.
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