Challah (Talmud)

Le traité Challah (hébreu : חלה) (qui signifie littéralement « pain »), bien qu’il se réfère au sens biblique à l' »offrande de pâte », est le neuvième traité de l’ordre Zerahim (« Semences ») de la Mishna et du Talmud, qui traite des 24 offrandes sacerdotales mentionnées dans le Tanakh.

À l’époque du Temple juif, l’offrande de la challah était distincte du pain fabriqué à partir de l’une des cinq espèces de céréales (blé, orge, épeautre, avoine et seigle) et était offerte à un prêtre issu de la lignée d’Aaron (un Cohen).

Aujourd’hui, les prêtres (cohanim) n’étant pas rituellement purs, la « portion de pâte » est séparée et brûlée dans un four, ou utilisée pour nourrir les oiseaux dans certaines communautés juives.

Avant de séparer la challah, une berachah (bénédiction) est prononcée : Baruch atah adonai eloheinu melech haolam asher kideshanu bemitzvotav vetzivanu lehafrish challah.

La quantité séparée provient uniquement des produits de pain qui ont été fabriqués avec au moins 1,2 kilo de farine ou plus (cela se fait sans bénédiction) ou avec 1,666 kilo ou plus (cela se fait avec une bénédiction, selon certaines autorités) ou avec 2,25 kilo ou plus (cela se fait avec une bénédiction) et la pâte séparée doit être de la taille d’une grosse olive. Si l’on utilise moins de farine que nécessaire, certaines pâtes peuvent être séparées sans réciter de bénédiction, tandis que d’autres ne le sont pas. Si la séparation n’est pas effectuée pendant la cuisson, elle peut l’être après, sans réciter de bénédiction.

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