Dans le bar-restaurant « Ce qui n’a jamais été connu ».

Lo que nunca se supo » est un album compilation du groupe chilien Los Jaivas, sorti en 2000, qui comprend les cuecas les plus importantes apparues tout au long de leur histoire discographique.

L’album porte le nom d’un restaurant qui existait dans le quartier El Almendral de Valparaíso, près de l’Avenida Argentina, dans les années 1950 et 1960. Cet endroit servait de refuge aux intellectuels et aux musiciens de la vie nocturne de Buenos Aires, qui s’y retrouvaient au petit matin pour manger des pieds de porc et boire du vin.

Histoire

La cueca est apparue comme un stimulus musical important dans la musique de Los Jaivas depuis leurs débuts en tant que groupe formel. En témoigne, par exemple, une « Cuequita » enregistrée en 1970 et apparaissant pour la première fois sur le cinquième CD de la collection La vorágine, publiée en 2004. Cependant, Los Jaivas ont adapté le rythme de la cueca à leur style particulier, en le renouvelant et en le transformant, en y ajoutant des instruments andins et électroniques, selon leur convenance, ce qui a donné naissance à des chansons qui ne suivent pas les canons traditionnels de la cueca, mais qui, techniquement, en reprennent les rythmes. Il s’agit de chansons comme « La quebrá del ají », avec le rythme traditionnel de la cueca ; « La conquistada », qui pourrait être considérée comme une cueca dans la tonalité du rock progressif ou, plus étrange encore, « El gavilán », un arrangement extrêmement rock d’une chanson classique de Violeta Parra.
Cette compilation a donc été élaborée tout au long de la carrière de Los Jaivas. L’initiative est cependant née par hasard, comme l’a raconté le claviériste Eduardo Parra lors d’une interview en 2000 :
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Contenu

Bien qu’il s’agisse d’une compilation, En El Bar-Restaurante contient également des titres inédits. Il s’agit des trois premiers titres, « Me Encontré al Diablo », « Pololeo por Computer » et « Amores de Antes », des chansons enregistrées avec un rythme de cueca, un rythme adapté au style musical particulier de Los Jaivas, bien que se rapprochant de la cueca chilienne dans sa structure strictement traditionnelle. On y trouve également des chansons dans de nouvelles versions, comme les interprétations en direct de « La Conquistada » et « La Vida Mágica ¡Ay Sí ! », et une autre très spéciale, de la dernière tournée avec Gabriel Parra à la batterie, interprétant en solo la chanson désormais classique « La Quebrá Del Ají ».
La pochette de l’album est un hommage du peintre René Olivares, concepteur de toutes les pochettes d’album du groupe, à la bande dessinée chilienne Condorito et à son créateur Pepo, en utilisant les couleurs traditionnelles de la bande dessinée.

Données

Paroles, musique et arrangements de toutes les chansons : Los Jaivas, sauf mention contraire.

Los Jaivas

Invités

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