Enchantement du serpent

Le charmeur de serpents est une pratique qui consiste à donner l’impression d’hypnotiser un serpent en jouant d’un instrument appelé pungi. Un spectacle typique peut également inclure la manipulation de serpents ou d’autres actes apparemment dangereux, ainsi que d’autres performances telles que la jonglerie et les tours de passe-passe. C’est en Inde que cette pratique est la plus répandue, bien que d’autres pays asiatiques comme le Pakistan, le Bangladesh, le Sri Lanka, la Thaïlande et la Malaisie, ainsi que des pays d’Afrique du Nord comme l’Égypte, le Maroc et la Tunisie, soient également concernés.

De nombreux charmeurs de serpents mènent une existence errante, se rendant dans les villes et les villages les jours de marché et les jours fériés. D’une part, le charmeur est généralement hors de portée d’une éventuelle morsure, bien que son animal soit lent et peu enclin à attaquer de toute façon. Des moyens de protection plus radicaux consistent à retirer les crocs ou les glandes à venin de la créature, voire à coudre la bouche du serpent. Les espèces les plus populaires sont celles qui sont originaires de la région d’origine du charmeur de serpents, généralement divers types de cobras, bien que les vipères et d’autres types soient également utilisés.

Histoire

L’une des premières mentions de charmeurs de serpents apparaît dans la Bible, dans le Psaume (58:3-5) : .mw-parser-output . flexquote{display:flex;flex-direction:column;background-color:#F9F9F9F9;border-left:3px solid #c8ccd1;font-size:90%;margin:1em 4em 4em;padding :.4em .8em}.mw-parser-output .flexquote>.flex{display:flex;flex-direction:row}. mw-parser-output .flexquote>.flex>.quote{width:100%}.mw-parser-output .flexquote>.flex>.separator{border-left:1px solid #c8ccd1;border-top:1px solid #c8ccd1;margin :. 4em .8em}.mw-parser-output .flexquote>.cite{text-align:right}@media all and (max-width:600px){.mw-parser-output .flexquote>.flex{flex-direction:column}}

L’Égypte ancienne comptait de nombreux charmeurs de serpents, bien que la pratique telle qu’elle existe aujourd’hui ait probablement vu le jour en Inde. Elle s’est ensuite répandue en Asie du Sud-Est, au Moyen-Orient et en Afrique du Nord. Bien qu’ils aient connu un âge d’or au XXe siècle, les charmeurs de serpents sont aujourd’hui en voie d’extinction. Cela est dû à une série de facteurs, dont le principal est l’application récente d’une loi de 1972 en Inde, qui prévoit l’interdiction de posséder des serpents. En représailles, les charmeurs de serpents se sont organisés ces dernières années pour protester contre la perte de leur seul moyen de subsistance, et le gouvernement leur a fait quelques ouvertures.

Technique

Les charmeurs de serpents se promènent souvent dans les rues des villes avec leurs serpents dans des paniers ou des pots suspendus à une perche de bambou en bandoulière. Les charmeurs recouvrent ces récipients de tissus entre les représentations. En Inde, au Pakistan et dans les pays voisins, la tenue vestimentaire est généralement la même : cheveux longs, turban blanc, boucles d’oreilles et colliers de coquillages ou de perles. Une fois que l’artiste a trouvé un endroit satisfaisant pour s’installer, il y place ses pots et ses paniers (souvent avec l’aide d’une équipe d’assistants qui peuvent être ses apprentis) et s’assoit les jambes croisées sur le sol devant un pot ou un panier fermé. Il enlève le couvercle et commence à jouer d’un instrument en forme de flûte, fabriqué à partir d’une calebasse, appelé pungi. Comme absorbé par la mélodie, un serpent finit par sortir du pot.

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