Francisco Martín Melgar

Francisco Martín Melgar y Rodríguez Carmona (Madrid, 31 août 1849-Paris, 3 mars 1926), comte de Melgar, est un homme politique, écrivain et journaliste carliste espagnol.

Biographie

Il est le fils de Manuel Martín Melgar, vice-président de la Junte provinciale carliste de Madrid organisée en 1870. Il appartenait au groupe de jeunes gens qui, lorsque la révolution de 1868 éclata, luttèrent pour la contrecarrer, en fondant des centres et des journaux pour encourager ceux qui hésitaient à adhérer au carlisme.

Pendant le sexennat révolutionnaire, il collabore à El Pensamiento Español, La Esperanza, La Convicción, Altar y Trono et La Ciudad de Dios, et devient rédacteur en chef du quotidien madrilène La Reconquista.

Au début de la guerre carliste, il se rendit dans le Nord avec son frère, Manuel Martín Melgar, qui servit dans le deuxième bataillon de Castille, qu’il avait rejoint en tant que cadet. Il se distingua lors des opérations sur la ligne de Somorrostro et mourut à l’hôpital de Valmaseda, des suites d’une balle reçue lors de la bataille de Mercadillo.

Francisco Martín Melgar était membre de la rédaction du Cuartel Real, pour lequel il écrivit jusqu’au dernier numéro de son journal de campagne, accomplissant la tâche risquée qui lui avait été confiée d’installer l’imprimerie le jour même de l’entrée des troupes alfonsines à Tolosa. Le lendemain, il s’engage comme volontaire dans le 4e bataillon de Guipúzcoa et entre en France avec Don Carlos.
À la fin de la dernière campagne carliste, il s’installe à Paris ; Il collabora à El Siglo Futuro, à L’Univers et à El Estandarte Católico, de Santiago du Chili, et à partir de 1880, il servit pendant vingt années consécutives comme secrétaire de Don Carlos, qui lui décerna le titre de comte de Melgar et aux côtés duquel il servit également en tant que Gentilhombre, Il l’accompagne constamment dans sa résidence habituelle à Venise et dans tous ses voyages en Europe, en Amérique et en Asie, rendant célèbres dans El Correo Español ses « Lettres de Venise » d’abord, puis ses « Lettres de Paris », où il s’installe lorsqu’il quitte le secrétariat de Don Carlos. Il envoie des chroniques à divers journaux.

Don Carlos et son fils, Don Jaime, étaient très attachés à Melgar, ce qui lui permit de jouer un rôle influent dans la Communion Traditionnelle.

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