Garde nationale slovène

La Garde intérieure slovène (Slovensko domobranstvo ; en allemand : Slowenische Landwehr ou aussi Slowenische Heimwehr) – dont les militants étaient connus sous le nom de domobranci (« défenseurs du foyer ») – était une organisation de Slovènes catholiques anticommunistes formée pour lutter contre le Front de libération de la Yougoslavie pendant l’occupation de la province de Ljubljana par le Troisième Reich au cours de la Seconde Guerre mondiale.

Histoire

Après la capitulation de l’Italie devant les forces alliées en septembre 1943, l’armée allemande procède à l’occupation de la zone de contrôle italienne en Slovénie, qui comprend la province de Ljubljana, territoire acquis après l’invasion du Royaume de Yougoslavie par les forces de l’Axe en 1941.

Le 15 septembre 1943, la décision est prise de créer la Garde nationale slovène, basée dans la ville de Ljubljana. L’un de ses dirigeants et promoteurs est le maire de Ljubljana, Leon Rupnik. Elle est organisée comme une unité militaire anticommuniste composée de Slovènes, avec des officiers slovènes, avec le slovène comme langue de commandement et sous le drapeau slovène. La plupart de leurs membres étaient des volontaires. Quelque 15 000 hommes et garçons ont rejoint leurs rangs.

Les Allemands étaient conscients que pour les Domobranci – les Slovènes convaincus – la relation avec eux était traumatisante, qu’ils l’enduraient uniquement pour essayer de préserver leur nation du communisme. Ils ne leur font pas confiance et exigent parfois d’eux des preuves de loyauté, sous peine de les dissoudre.
Après la fin de la Seconde Guerre mondiale et l’occupation de la Slovénie en 1945, la plupart des Domobranci se sont enfuis en Italie et en Autriche, mais l’armée britannique les a remis à l’armée yougoslave. La plupart de ces Domobranci ont été exécutés sans procès.

Idéologie de l’Europe

Selon Gregor Joseph Kranjc, leur idéologie était un amalgame de nationalisme, de conservatisme, de catholicisme et d’anticommunisme. Les Domobranci étaient soutenus par les autorités ecclésiastiques de l’Église catholique slovène, comme l’évêque Grigorij Rožman.

Taille

La Home Guard a atteint un effectif maximum d’environ &&&&&&&&&&013000.&&&&&013 000 militants au milieu de l’année 1944.

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