Hermann Wislicenus

Hermann Wislicenus (20 septembre 1825-25 avril 1899) était un peintre d’histoire allemand. Il est surtout connu pour ses peintures murales du palais impérial de Goslar.

Biographie

Né à Eisenach, dans le duché de Saxe-Weimar-Eisenach en Thuringe, Wislicenus étudie à l’Académie des beaux-arts de Dresde, puis devient l’élève d’Eduard Bendemann et de Julius Schnorr. Sa première œuvre, Abondance et misère, est achetée par la galerie de Dresde en 1853. Une allocation du grand-duc de Weimar lui permet d’étudier en Italie (1853-1857), où il vit à Rome et devient un adepte de Peter von Cornelius et du mouvement nazaréen.

De retour en Allemagne, il s’installe à Weimar et ouvre son propre atelier. Au printemps 1868, il est nommé professeur à l’Académie de Düsseldorf. En 1872, plusieurs de ses œuvres disparaissent dans un incendie dévastateur et Wislicenus les recrée dans les années qui suivent.

Travaux

En 1877, lors d’un concours pour la décoration du Kaiserpfalz restauré de Goslar, il remporte le premier prix et, avec l’aide de certains de ses élèves, réalise en vingt ans une série de 68 fresques représentant la continuité du pouvoir impérial, de Charlemagne à l’Empire allemand, héritier de la Prusse. Lors de l’unification allemande, le palais impérial, après un siècle de décrépitude, était en cours de restauration depuis 1868. L’agenda pictural de Wislicenus est devenu une icône du recours romantique aux traditions médiévales qui a servi l’identité interne du Petit Reich allemand créé en 1871.

Parmi d’autres peintures à l’huile, aquarelles et caricatures, il a exécuté La nuit avec son entourage pour le grand-duc de Weimar, Le mythe de Prométhée (1862, musée de Leipzig), Le déluge de Deucalion (1865, musée de Weimar) ; les peintures murales Brutus jugeant ses fils et La mère des Gracques, dans l’escalier de la maison romaine de Härtel à Leipzig ; Fantaisie portée par les rêves (galerie Schaek, Munich) ; Anges chantant des psaumes, peinture murale (chapelle grand-ducale, Weimar). À Düsseldorf, il peint Les Quatre Saisons (1877, Galerie nationale, Berlin).

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