iNaturalist est un projet de science citoyenne et un réseau social en ligne de naturalistes, de scientifiques citoyens et de biologistes basé sur le concept de la cartographie et du partage des observations de la biodiversité à travers le monde. iNaturalist est accessible par le biais de son site web ou de ses applications mobiles. Les observations d’iNaturalist fournissent des données ouvertes précieuses aux projets de recherche scientifique, aux agences de conservation, à d’autres organisations et au public. Le projet a été qualifié de « porte-drapeau des applications mobiles d’histoire naturelle ».
iNaturalist.org a vu le jour en 2008 en tant que projet de fin d’études de Nate Agrin, Jessica Kline et Ken-ichi Ueda pour l’université de Californie à Berkeley. Nate Agrin et Ken-ichi Ueda ont continué à travailler sur le site avec Sean McGregor, un développeur web. En 2011, Ken-ichi Ueda a entamé une collaboration avec Scott Loarie, chercheur associé à l’université de Stanford et conférencier à l’université de Berkeley. Ueda et Loarie sont les co-directeurs actuels de iNaturalist.org. L’organisation a fusionné avec l’Académie des sciences de Californie le 24 avril 2014. En 2014, iNaturalist a célébré sa millionième observation. En 2017, iNaturalist est devenu une initiative conjointe de l’Académie des sciences de Californie et de la National Geographic Society.
Remarques
La plateforme iNaturalist est basée sur le crowdsourcing de données. Outre les photos et les enregistrements audio de l’organisme, une observation iNaturalist peut également enregistrer des preuves indirectes de l’existence d’un organisme, telles que des traces d’animaux, des nids et des excréments, mais le champ d’application d’iNaturalist exclut les éléments naturels inertes, tels que les caractéristiques géologiques ou hydrologiques. Les utilisateurs téléchargent généralement des photos comme preuve de leurs découvertes, bien que les enregistrements audio soient également acceptés et que cette preuve ne soit pas une exigence stricte. Les utilisateurs peuvent partager publiquement les lieux d’observation, les « noircir » pour montrer une localisation moins précise ou les rendre privés.
Les observations sont classées en différentes catégories, selon leur niveau d’identification et selon qu’il s’agit d’un organisme indigène, cultivé ou élevé en captivité.
Plates-formes
Les utilisateurs peuvent accéder aux données d’iNaturalist ou ajouter leurs observations à iNaturalist via le site web ou via deux applications : iNaturalist (pour iOS/Android) et Seek (iOS/Android), ainsi que par l’intermédiaire d’organisations partenaires telles que le Global Biodiversity Information Facility. Dans l’application principale iNaturalist, les utilisateurs peuvent contribuer à l’ensemble de données publiques en ligne par des observations sur la nature, tandis que dans Seek, qui a été conçu pour les enfants et les familles, aucun enregistrement de compte en ligne n’est requis, et toutes les observations restent privées et ne sont pas téléchargées dans l’ensemble de données. La fonctionnalité d’identification automatique des espèces est incluse dans les deux applications. Seek intègre des fonctions de gamification, telles que la fourniture d’une liste d’organismes proches à trouver et l’encouragement à la collecte de badges pour ce faire.
iNaturalist en plusieurs langues
Le réseau iNaturalist est constitué de plateformes locales en plusieurs langues qui encouragent et facilitent l’utilisation des données iNaturalist au profit de la biodiversité locale. Chaque plateforme est dirigée par une institution, de sorte que le réseau rassemble une variété de pays et d’organisations. Le département iNaturalist de l’Académie des sciences de Californie et la National Geographic Society gèrent iNaturalist.org global et toute l’infrastructure sous-jacente du réseau.