Indalecio Gutiérrez Salinas

Indalecio Gutiérrez Salinas (Almería, 4 septembre 1974) est un homme politique espagnol. Il est membre du Congrès des députés espagnols (2020).

Biographie

Né à Almería. Après avoir obtenu un diplôme en éducation de la petite enfance, il suit une formation professionnelle supérieure en électronique et télécommunications et obtient un poste de fonctionnaire au département d’informatique de l’université d’Almería.

Conseiller au conseil municipal d’Almería pour le Parti socialiste ouvrier espagnol d’Andalousie. Il a été conseiller de la délégation du gouvernement en Andalousie et secrétaire général de la section syndicale de l’UGT à l’université d’Almeria.

Gutiérrez a été arrêté puis relâché à la suite d’une fausse plainte déposée par sa femme après une dispute. Le 24 août 2020, sa femme a déposé une plainte auprès du tribunal sans fournir de rapport sur les blessures. Par la suite, le rapport sur les blessures a été présenté, mais il ne faisait état d’aucune blessure caractéristique de la violence sexiste. La plainte n’ayant pas abouti, l’épouse a retiré sa plainte. Cela n’a pas empêché Gutiérrez Salinas de passer un certain temps en détention et d’être contraint de témoigner pour un délit présumé de violence à caractère sexiste. Le couple s’est ensuite séparé.

En 2023, Marco Antonio Navarro Taraconte, médiateur dans l’affaire Mediador, désigne Indalecio Gutiérrez comme l’un des députés socialistes qui terminait ses nuits avec Tito Berni dans des soirées où il y avait de la cocaïne et des prostituées. Gutiérrez Salinas a démenti et a annoncé le dépôt d’une plainte contre le médiateur.
Le groupe parlementaire socialiste a nié que le dîner des quinze députés socialistes, que Navarro Tacoronte prétend avoir organisé, ait eu lieu. Il reconnaît qu’un dîner a eu lieu à l’automne 2020, au restaurant Ramsés, auquel ont participé cinq députés (trois de Galice, un d’Andalousie et un de Castille et Léon), dont Tito Berni et deux amis hommes d’affaires.

Le 7 juin 2022, Salinas a voté au Congrès des députés, avec le reste des députés socialistes, en faveur du projet de loi du PSOE visant à interdire le proxénétisme sous toutes ses formes, qui a commencé à être examiné au Congrès.

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