Le goût salé universel

Le goût salé universel (Doitsu Kanmi Gosho en japonais) est un gosho de Nichiren. La date et le destinataire sont inconnus, de même que les raisons pour lesquelles il a été écrit. Son nom est dû au fait que, pendant la majeure partie de la lettre, Nichiren décrit, par le biais d’une allégorie, comment toutes les eaux deviennent salées. L’eau serait le peuple et le goût salé serait la bouddhéité, qui représenterait le fait que tous les hommes deviendront des bouddhas.

Rencontres

Les phrases « Celui qui détient le Sutra du Lotus et qui est emprisonné » et « Condamnez celui qui détient le lotus » indiquent que Nichiren Daishonin a écrit cette lettre alors que lui-même ou ses disciples étaient persécutés.

Il existe plusieurs opinions quant à l’année de rédaction de cette lettre. Selon l’une d’elles, le Daishonin était en exil à Izu. Une autre, en 1271, alors qu’il était en exil à Sado. Une troisième, pendant la pire période de la persécution d’Atsuhara.

Contenu

Dans cette lettre, Daishonin dit qu’il y a six sortes de goûts, dont le goût salé est le plus important. Selon lui, sans sel, tout aliment serait insipide. En employant cette comparaison, le Daishonin indique qu’aucun des soutras ne prend son véritable sens s’il n’est pas basé sur la vérité révélée dans le Sutra du Lotus. Il cite ensuite les huit qualités mystiques de l’océan énumérées dans le Sutra du Nirvana. Mais alors que le Sutra du Nirvana s’applique à lui-même, Daishonin affirme qu’il les utilise pour reconnaître la supériorité du Sutra du Lotus.
Dans la dernière section, le Daishonin compare le sel dans la jarre (ou dans le tube de gousses saumurées) à un adepte du Sutra du Lotus, et le sel dans l’océan à Shakyamuni. La saumure dans la jarre ou le tube s’écoule et reflue exactement comme le fait l’océan, et par cette analogie, emprisonner l’adepte du Sutra du lotus revient à emprisonner le Bouddha Shakyamuni.

Similar Posts: