El Tren Expreso est le premier long métrage espagnol réalisé et scénarisé par León Klimovsky Dulfán. Le scénario a été réalisé à partir du poème de Ramón de Campoamor, qui a servi de trame à l’histoire. Les dialogues supplémentaires ont été créés par Luis Fernando Igoa. Ce film a été produit en 1954 en Espagne et est sorti le 23 mai 1955. Il a été tourné en format négatif 35 mm et a été émulsionné en noir et blanc.
Bien que dans son enregistrement officiel il soit crédité comme une production exclusive d’Unión Films (société d’Eduardo Manzanos), dans certaines filmographies il apparaît comme une coproduction hispano-argentine.
Synopsis
Mario est un célèbre pianiste de concert atteint d’une névrose obsessionnelle. Il quitte Paris, annule ses contrats et retourne en Espagne pour se consacrer uniquement à la musique. Dans un train, il rencontre une jeune veuve qui, en raison de problèmes conjugaux, tente de se suicider. Mario l’aide lorsqu’elle tente de se jeter du train.
Histoire
Mario, lors d’une fête populaire, joue un morceau de musique de façon très précipitée et reprend confiance en lui. Dans le train que Mario prend pour rentrer en Espagne, il rencontre Andrea, qui traverse malheureusement une mauvaise passe puisqu’elle a dû assister à la mort de ses parents, qu’elle est très blessée et qu’elle vit un mariage malheureux. Pendant quelques jours, Mario et Andrea se réfugient dans un village paradisiaque et sont très heureux. Puis Andrea met leur amour à l’épreuve et, trois mois plus tard, ils se retrouvent à Arévalo, le village où elle ira plus tard vivre avec son oncle et sa tante. Mario doit arriver à la gare le 6 novembre dans le même train que celui où ils se sont rencontrés, puis ils sont séparés, et s’il arrive, ce sera le signe qu’il est bien son grand amour. Ils se croisent en chemin, mais ne se rencontrent jamais. Lorsque la date à laquelle ils s’étaient donné rendez-vous arrive, il se rend sur place et trouve une lettre d’Andrea, dans laquelle elle dit qu’elle est morte un mois auparavant.
Informations
León Klimovsky était à son meilleur et il a utilisé les différents lieux réels où se déroule l’histoire avec connaissance, ce qui les a fait jouer de manière expressive à son avantage et il a pu finir par créer un mélodrame fatal avec un peu de mystère sur un couple qui se rencontre de manière furtive et qui se découvre peu à peu.
Appréciation artistique
Il s’agit d’une production au rythme lent qui convient à l’application du son et de la musique, ainsi qu’à son intrigue romantique.