Luis Arroyo Zapatero

Luis Arroyo Zapatero (Valladolid, 1951), recteur honoraire de l’université de Castilla-La Mancha, est un juriste espagnol, spécialiste du droit pénal international, président de la Société internationale de défense sociale, ainsi que fondateur et actuel directeur de l’Institut de droit pénal européen et international, basé sur le campus de Ciudad Real de l’université de Castilla-La Mancha.

Carrière professionnelle

Luis Arroyo Zapatero a obtenu sa licence en droit avec mention et le prix de fin d’études de la faculté de droit de l’université de Valladolid. Il a obtenu une bourse du gouvernement allemand (DAAD) à l’université de Cologne pour des études doctorales de 1975 à 1977. Il a obtenu son doctorat en droit à l’université Complutense en 1980, avec la mention « excellent cum laude », avec une thèse qui a également reçu le prix de la Fondation Université-Entreprise de Madrid pour la meilleure thèse de doctorat d’intérêt économique. De mars 1988 à novembre 2003, il a été recteur de l’université de Castille-La Manche.

Professeur titulaire de droit pénal à l’université Complutense de Madrid depuis 1982, il a été boursier du Conseil de l’Europe de juin à septembre de la même année à l’Institut de droit pénal économique et de criminologie de l’université de Fribourg, et chercheur invité à deux autres occasions, en 1984 et 1985.
Professeur de droit pénal à l’université Complutense de Madrid, il est nommé en septembre 1985 doyen fondateur de la nouvelle faculté de droit de l’université de Castille-La Manche à Albacete. Un an plus tard, il devient titulaire de la chaire de droit pénal de cette même université et, en 1988, il est élu recteur de l’université, en concurrence avec Miguel Panadero Moya, devenant ainsi le premier recteur élu, après la période de la commission de gestion, présidée successivement par Javier de Cárdenas et Isidro Ramos Salavert.

Pendant son mandat de recteur, l’université de Castille-La Manche a consolidé sa position sur la carte universitaire espagnole et internationale, en développant et en améliorant les infrastructures d’enseignement et de recherche, grâce à des accords avec le gouvernement régional, et en augmentant notablement le nombre de professeurs, d’étudiants et de membres du personnel administratif et des services. Il a été réélu recteur en 1991, 1995 et 1999.

Autres positions et distinctions

Outre ses activités strictement académiques, Luis Arroyo Zapatero est membre de divers organismes nationaux et internationaux, dont la Société internationale de défense sociale, qu’il préside depuis décembre 2002 et dont il a été réélu en 2007 à Tolède et en 2012 à Mexico. Il est vice-président de l’Association internationale de droit pénal (2009) et président honoraire de son groupe espagnol ; membre du conseil d’administration de la Société internationale de criminologie. Membre du conseil scientifique de l’Institut Max Plank de droit pénal étranger et international de Fribourg-en-Brisgau depuis 2006 et vice-président de cet institut depuis 2009. Membre du Conseil consultatif scientifique et professionnel international du Programme des Nations unies pour la prévention du crime et la justice pénale (ISPAC).

Luis Arroyo est membre honoraire de l’Association Alexander von Humboldt, du comité de rédaction de la Revista Penal et administrateur de plusieurs fondations, dont la Real Fundación de Toledo Archived 2 April 2007 at the Wayback Machine. et la Fundación Gregorio Marañón. Il a été président du conseil d’administration du parc national des Tablas de Daimiel entre 2007 et 2011.

Doctorats honorifiques

Luis Arroyo a été nommé docteur honoris causa par plusieurs universités, dont l’université mexicaine de Chiapas, l’université fédérale de Rio de Janeiro au Brésil, l’université Kennedy (Argentine) et l’université de Valahia à Targoviste, en Roumanie.

Publications

Luis Arroyo Zapatero est l’auteur de plusieurs livres, l’éditeur de 12 autres sur le droit pénal européen et la peine de mort, et d’une vingtaine de travaux publiés dans des revues scientifiques espagnoles et étrangères, avec une importance particulière dans les domaines du droit pénal économique, de la protection des libertés fondamentales et du contrôle constitutionnel de la justice pénale.

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