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Luis Arturo Hernández Carreón (Poza Rica de Hidalgo, Veracruz ; 22 décembre 1968) est un ancien footballeur mexicain, généralement connu sous le surnom de El Matador, alors qu’en Argentine il était appelé El Pájaro (L’Oiseau). Il jouait en tant qu’attaquant. Il est connu pour avoir été le meilleur buteur du Mexique en Coupe du monde (il a participé en 1998 et 2002, avec quatre buts au total, dont les quatre en France en 1998) et en Copa América (il a participé en 1997 et 1999, avec neuf buts au total). Il travaille actuellement comme commentateur pour la chaîne de télévision TNT Sports Mexico.
Biographie
Il commence sa carrière sportive, toujours en tant qu’avant-centre, à Cruz Azul, avec lequel il fait ses débuts en première division le 22 août 1990 à l’âge de 21 ans, et où il reste jusqu’en 1992, alternant les matchs avec l’équipe filiale de l’époque, le Querétaro Fútbol Club. Cette année-là, il signe à Monterrey et, deux ans plus tard, à Necaxa. Avec cette équipe, il a remporté une Coupe des vainqueurs de coupe de la CONCACAF (1995), deux titres de champion du Mexique (1995 et 1996), une Coupe du Mexique (1995) et une Super Coupe du Mexique (1995). Considéré comme l’un des meilleurs attaquants nord-américains du moment, Boca Juniors, sur recommandation directe de Diego Armando Maradona et de Julio César Toresani, s’attache ses services en 1997. En raison de sa ressemblance physique avec le joueur argentin Claudio Caniggia, il a été surnommé « El Pájaro » (l’oiseau). Cependant, son passage dans le football argentin a été bref et il n’a guère pu y jouer, le quota étranger de son club étant plein (il n’a disputé que quelques matches dans la défunte Supercopa Sudamericana, sans grand succès). En 1998, il est retourné dans son pays pour rejoindre Necaxa afin de rester en forme pour la Coupe du monde 1998 en France. Il a ensuite été recruté par les Tigres de Nuevo León. Il y reste jusqu’en mai 2000, date à laquelle il signe au Los Angeles Galaxy, une équipe de Major League Soccer aux États-Unis.
Luis Hernández a joué à la fin de sa carrière avec les Tiburones Rojos de Veracruz, les Jaguares de Chiapas et les Lobos de la BUAP.
Équipe nationale
Luis Hernández a été l’un des grands joueurs de l’équipe nationale mexicaine. Il a fait ses débuts le 1er février 1995 contre l’Uruguay après avoir été appelé par le sélectionneur Miguel Mejía Barón (qui l’a également fait venir à Necaxa). Lors de son troisième match contre la Yougoslavie, le 15 novembre de la même année à Monterrey, il a marqué son premier but.
En 1996, l’entraîneur Bora Milutinovic croyait déjà en lui, mais en six matches, il n’a pas réussi à marquer un but et n’a donc pas pu être titularisé.
Il a réalisé de grandes performances aux côtés de l’attaquant Cuauhtémoc Blanco, avec lequel il a fait équipe à de nombreuses reprises. Il a notamment participé à la Gold Cup de la CONCACAF (remportée par le Mexique en 1996 et 1998), à la Copa América 1997 en Bolivie, où Hernández a montré au monde entier qu’il était un grand joueur et un grand buteur (une compétition dans laquelle le Mexique a terminé troisième et dans laquelle Hernández a été le meilleur buteur avec six buts).
Il a ensuite connu son heure de gloire en participant à sa première Coupe du monde, lors de la phase finale de la Coupe du monde 1998 en France. Le Mexique atteint les huitièmes de finale et Hernández marque quatre buts, ce qui fait de lui le Mexicain ayant marqué le plus grand nombre de buts en Coupe du monde et lui permet de remporter le Soulier de bronze de la Coupe du monde (il marque deux buts contre la Corée, un but à la dernière minute contre les Pays-Bas, favoris, lors d’un match nul 2-2, et un autre contre la puissante Allemagne, qui s’incline 2-1 face au Mexique).
Un an plus tard, il était présent à la Copa América 1999 (où son équipe nationale a de nouveau atteint la troisième place et où il a marqué 3 buts). Il fait partie de la sélection pour la Coupe des confédérations de la FIFA 1999, mais une blessure l’empêche de participer au tournoi, et le Mexique est donc couronné sans le « Matador » sur le terrain.
En 2000, avec l’arrivée d’Enrique Meza, il cesse d’être un titulaire indéboulonnable car il a du mal à trouver le chemin des filets. Il n’en marquera qu’un seul sur l’ensemble de l’année avec le TRI. Le bon moment de Jared Borgetti l’envoie sur le banc.
Pour 2001, il est nommé à quelques reprises, l’équipe nationale vit une crise profonde en trébuchant dans les éliminatoires de la CONCACAF et ne marque qu’un seul but. Après l’arrivée de Javier Aguirre, il est complètement effacé.
En 2002, grâce à ses bonnes performances lors de la Copa Libertadores 2002 et à son expérience, il est finalement appelé par Aguirre pour disputer sa deuxième Coupe du monde lors de la Coupe du monde organisée en Corée et au Japon, bien que cette fois avec une participation moindre, en alternance dans l’équipe, les titulaires étant Blanco et Borgetti. L’équipe mexicaine s’est à nouveau inclinée en huitième de finale face aux États-Unis.