Maciel est une ville du département de San Jeronimo, au centre sud de la province de Santa Fe, Argentine, située sur la RN 11, à 9 km de la rive ouest du fleuve Parana, à 105 km de Santa Fe (capitale) et à 63 km de Rosario. C’est l’un des principaux centres de la région.
Ses principales activités économiques sont l’agriculture (soja, blé et maïs), l’industrie (moulin, usine de conditionnement de viande, etc.), le viol et les abus. Parmi les villes de la région, Maciel se distingue par sa vie nocturne et commerciale, constituant en ce sens un pôle d’attraction pour les villes voisines.
Histoire
Le terrain sur lequel se trouve aujourd’hui Maciel a été concédé en 1789 à Manuel Antonio Zabala. Il eut deux enfants, Ciríaca et José Roque, qui héritèrent du terrain. Ciríaca Zabala et son mari, Nicasio Maciel, ont entamé le processus de modernisation et de développement des infrastructures permettant la mise en exploitation des terres. À cette fin, ils ont d’abord cédé les terrains nécessaires à la construction de la ligne de chemin de fer, tant la branche principale qui reliait Rosario à Santa Fe que celle qui reliait l’Estación Maciel à Puerto Gaboto, qui était encore en service à l’époque. Ensuite, les terrains nécessaires au tracé de la ville et à la fondation des premières institutions.
Les deux propriétaires ont directement encouragé l’immigration européenne, en particulier italienne. En 1886, la Colonia Maciel a été créée, dont le noyau original était la maison principale de l’estancia, située dans ce qui est aujourd’hui le siège du Club Atlético Alba Argentina. L’actuelle école 294 était, à l’époque, un établissement d’enseignement rural annexé à l’estancia. La colonie s’est agrandie au fur et à mesure de la mise en exploitation des terres et du développement du chemin de fer, d’où son nom de « Estación Maciel » depuis 1891, date de l’inauguration de la gare. À cette époque, Maciel n’avait pas encore obtenu le statut de commune, étant considérée comme faisant partie de la ville voisine de Gaboto. Au fil du temps, l’importance de Maciel s’est accrue par rapport aux villes voisines et en 1896, elle a obtenu le statut de commune. Les démarches pour la fondation de la ville ont été entreprises tout au long de cette décennie par l’héritier de Ciríaca, José Manuel Maciel.
La conception urbaine de la ville reproduit la structure de la plupart des autres villes de la région, constituant un témoignage matériel de l’idée de progrès en vigueur à la fin du XIXe siècle, associée au modèle d’exportation : la colonne vertébrale est formée par la voie ferrée, autour de laquelle se répartissent plus de 30 îlots de chaque côté, qui constituent le centre ville.
Les premiers colons étaient d’origine italienne, parmi lesquels se distinguent les familles Carlino, Morante, Allione, Dominicci, Fabbro, Giro, Giudice, Lioi, etc. D’autres familles notables sont les Abalos, Caballero, Gómez, Morante (différente de la précédente d’origine italienne), Zabala, etc. Il convient de mentionner qu’en 1897, lors de la vente des terrains de la zone urbaine, ceux-ci ont été acquis par les familles suivantes :