Monrós

Monrós (en catalan Mont-ros) est un village de la commune de Torre de Capdella, dans le Pallars Jussá, dans la province de Lérida, dont il a été le chef-lieu jusqu’en 1970. C’est l’un des trois villages de La Coma, avec Pauls de Flamisell et Pobellà.

Le village est situé dans la partie centrale de la commune, sur un versant de la partie orientale de la commune, à près de 2,5 km au sud-sud-est de Torre de Capdella. L’église du village est une église paroissiale, dédiée à Santa Maria de Monrós ou à la Vierge de Boix.

Près du village, au nord-ouest, se trouve également la chapelle romane en ruine de San Esteban de Monrós. Un peu plus loin, de l’autre côté du ravin qui descend de Monrós, se trouve l’ermitage de San Marcos, plus proche de Pobellà, mais appartenant à Monrós. Il a été reconstruit à la fin du XXe siècle.

Mont-ros était un village fortifié ; il conserve plusieurs des portes de l’enceinte fortifiée, ainsi qu’un ancien chemin de ronde intérieur, qui est aujourd’hui l’une de ses rues. La partie haute du village devait former une seconde enceinte fortifiée, encore reconnaissable dans le tracé de ses rues.

Etymologie

Le toponyme Monrós (Mont-ros) est tout simplement la montagne rougeâtre (Mont) (ros), du latin monte Russus, comme l’a établi Joan Coromines (op. cit.). Il s’agit donc d’un toponyme à caractère clairement descriptif.

Histoire

Sous le nom de Monteroso, ce lieu apparaît dès 1072, mais un castro de Torezan, qui pourrait être ce même castro, est documenté en 1064. Malgré la documentation claire de ce château et le rôle qu’il a joué tout au long du Moyen Âge, le tracé du noyau fortifié est parfaitement conservé, avec des portes, et même une tour d’enceinte à l’extrémité sud-ouest.

L’église est documentée depuis 1314, bien que le site ait été documenté dès 1117. Santa Maria de Mont-ros était une église paroissiale faisant partie du doyenné de Tremp. Elle possédait les églises de Molinos, Paúls de Flamisell et Pobellá. En 1904, elles furent rattachées à l’archiprêtré de Gerri de la Sal. Aujourd’hui, elle est le centre d’un groupe de paroisses.

En 1718, on comptait 89 habitants à Mont-ros, et en 1831, 181. Cette dernière année, Mont-ros appartenait au marquis de Pallars. Pascual Madoz inclut Monros dans son Dictionnaire géographique … de 1845. Il dit que le village : .mw-parser-output .flexquote{display:flex;flex-direction:column;background-color:#F9F9F9F9;border-left:3px solid #c8ccd1;font-size:90%;margin:1em 4em;padding :.4em .8em}.mw-parser-output .flexquote>.flex{display:flex;flex-direction:row}.mw-parser-output .flexquote>.flex{display:flex;flex-direction:row}.mw-parser-output .flexquote>. flex>.quote{width:100%}.mw-parser-output .flexquote>.flex>.separator{border-left:1px solid #c8ccd1;border-top:1px solid #c8ccd1;margin :.4em .8em}. mw-parser-output .flexquote>.cite{text-align:right}@media all and (max-width:600px){.mw-parser-output .flexquote>.flex{flex-direction:column}}
Selon Ceferí Rocafort (op. cit.), vers 1915, le village de Monrós comptait 69 bâtiments, 140 habitants et un moulin à farine. Au recensement de 1970, il compte 60 habitants, en 1981, 36, et en 2005, 47, ce qui signifie une légère augmentation, comme pour les autres villages de la vallée.

Fêtes et traditions

La Coma de Monrós est l’un des lieux mentionnés dans les célèbres couplets de Payrot, écrits par un mendiant né à La Rúa au milieu du XIXe siècle. Il a dit, dans la pièce dédiée à la Coma de Monrós :

  • et à la Coma de Mont-ros,
    là, dans le Solà de Bellera
    Payrot n’a pas de grand repos.
    Et je vais sur le sable,
    je dis, je dis, je dis,
    et il passe vers le sable,



    Jaume Arnella consacre également une mention au Mont-ros dans son Romance de la Vall Fosca, un roman traditionnel nouvellement créé.

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