Nouvelle comédie

Dans le théâtre grec antique, il y a eu une période où le genre de la tragédie a disparu. La comédie, en revanche, connaît un renouveau, que les anciens appellent la « nouvelle comédie ». Ces pièces, différentes des comédies grecques antérieures, étaient des pièces de mœurs qui se sont répandues dans tout l’Orient hellénistique, avec un grand succès. Les caractéristiques et la structure ont changé par rapport à la comédie précédente, appelée comédie antique.

Nouvelle structure et nouveaux thèmes

La forme de la nouvelle comédie hellénistique change par rapport à celle en vigueur au IVe siècle av. J.-C. Le chœur et la parabase disparaissent, l’intrigue est divisée en cinq actes et un prologue est établi dans lequel l’auteur présente ses vues.

Le thème principal était généralement l’amour, avec toutes sortes de déboires tout au long de la représentation, pour aboutir toujours à une fin heureuse. Les personnages, fruit d’une étude minutieuse, sont au nombre de 44 : 9 vieillards et adultes, 17 femmes, 11 jeunes hommes et 7 esclaves. Le ton général de l’œuvre reste joyeux, utilisant le langage familier des gens du peuple comme les soldats, les cuisiniers, les esclaves, toujours plongés dans des situations comiques et parfois grotesques.

Ces nouveaux personnages apparaissent :

L’un de ces personnages se transformait souvent en celui qui était le plus drôle de l’histoire, comme cela s’est produit plus tard dans les comédies de Molière et de Tirso de Molina.

Auteurs

Les plus remarquables sont : Diphile, Philémon (v. 361 av. J.-C. – v. 264 av. J.-C.), Posidippus de Cassandrea, Philippidès et Ménandre d’Athènes, connu parmi les érudits byzantins comme la star de la nouvelle comédie. Il est l’auteur de près de 110 comédies.

La nouvelle comédie dans l’art

D’innombrables reliefs ont survécu jusqu’à nos jours, représentant une scène de ce genre, un mime, un histrion paré d’une guirlande de fleurs ou d’autres personnages. Il existe également de petites figurines en céramique qui donnent une vision parfaite du personnage qu’elles représentent, des comédiens espiègles et même des membres de la famille. Nombre de ces œuvres sont conservées dans les musées de Berlin, Athènes et Munich.

Deux mosaïques signées par Dioscoride de Samos ont été retrouvées à Pompéi, représentant des scènes de La femme possédée de Ménandre.

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