Paola Andreína Ramírez Gómez (26 juillet 1993-San Cristóbal, État de Táchira, Venezuela, 19 avril 2017) était une étudiante vénézuélienne de l’université catholique de Táchira tuée lors de manifestations au Venezuela en 2017.
Meurtre
Le 19 avril 2017, Paola se trouvait à proximité de la place Las Palomas, dans le quartier de San Carlos à San Cristóbal, lorsqu’elle a été interceptée par des Colectivos qui patrouillaient dans la zone en raison des manifestations qui s’y déroulaient. Les hommes ont tenté de la dépouiller de ses biens et, alors qu’elle s’enfuyait, elle a été touchée par un projectile qui lui a transpercé les poumons.
Le 21 avril, lors de ses funérailles, ses parents ont été arrêtés par la police scientifique du corps d’enquête scientifique, criminelle et criminalistique et interrogés à la suite de ses commentaires selon lesquels elle les avait appelés quelques minutes avant sa mort, affirmant que les colectivos étaient à ses trousses. Leur témoignage contraste avec la déclaration du ministre de l’intérieur, Néstor Reverol, qui a affirmé qu’un membre d’un parti d’opposition avait tué Ramírez.
Le meurtre de Paola Ramirez a été documenté dans un rapport rédigé par un groupe d’experts indépendants de l’Organisation des États américains, qui a estimé qu’il pourrait constituer un crime contre l’humanité commis au Venezuela, au même titre que les autres meurtres perpétrés pendant les manifestations.