Papel Periódico de La Habana

El Papel Periódico de La Havana (sic) était le premier journal officiel circulant dans les rues de La Havane, à Cuba, du 24 octobre 1790 à 1805.

Caractéristiques

Il se caractérisait par le fait qu’il s’agissait d’un journal assez semblable à ceux qui circulaient dans d’autres parties du monde à l’époque, avec un accent légèrement plus marqué sur les événements culturels.

L’émergence

El Papel Periódico est né d’une étroite collaboration avec la bourgeoisie créole naissante, désireuse d’approfondir sa participation à la gestion de l’administration du pays. Dès le début, le Papel Periódico était une nécessité pour les objectifs les plus avancés de la société cubaine en formation, suggérée par les riches créoles au gouvernement de l’île. Il a fait irruption à un moment critique et quelque peu transitoire, alors que les nouvelles idées n’avaient pas encore pris un profil très défini, mais il a assumé l’intégration d’opinions, d’expériences et de pensées qui défendaient la voie culturelle que les habitants de l’île de Cuba ne pouvaient plus éviter.

Développement

La publication a connu deux périodes. La première fut sous la direction, en tant que fondateur, de Don Diego de la Barrera et, plus tard, sous les auspices de la Sociedad Cubana de Amigos del País, qui s’appuyait sur des personnalités éminentes pour diriger un journal en accord avec les exigences de l’époque. Les matériaux qui constituaient son contenu essentiel étaient orientés vers une ligne préférentielle sur les thèmes de l’agriculture, du commerce et de l’acquisition de connaissances scientifiques naturelles en chimie, botanique et leur application à l’économie, mais il assurait que de belles caractéristiques ne seraient pas exclues : anecdotes, nouvelles de rencontres dans le domaine de la science et des arts ou autres dignes de la connaissance du public. Des personnalités prestigieuses comme Tomás Romay, le père Caballero, Francisco de Arango Y Parreño, Buenaventura Pascual Ferrer et bien d’autres, parfois cachés derrière un pseudonyme, ont écrit dans ses pages.

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