Philosophy of a Knife ou Philosophy of the Knife est un film d’horreur russo-américain de 2008. Il a été écrit, produit, filmé, monté et réalisé par Andrey Iskanov. Il s’agit d’un documentaire dont le sujet concerne le 731e escadron de l’armée impériale japonaise. La majeure partie du film consiste en des reconstitutions artistiques de certaines des expériences menées sur des êtres humains, mais il est également parsemé d’images d’archives et de fragments d’une interview d’un homme qui a servi de traducteur pendant les procès des responsables de ces crimes.
Il s’agit d’un long métrage d’environ quatre heures et demie au total, divisé en deux parties d’un peu plus de deux heures chacune. Le film est narré en anglais et a été tourné en noir et blanc. Les extraits d’interviews sont filmés en couleur et sous-titrés en anglais, l’interviewer s’exprimant en russe.
Lancement
Philosophy of a Knife a été projeté lors de l’édition 2008 du Festival du film de Sitges. Les sociétés de distribution de films TLA Releasing et Unearthed Films ont sorti le film en DVD en juillet 2008 sans qu’il n’ait été classé au préalable par un organisme officiel. Il a été disponible sur Netflix pendant une courte période, avant d’être retiré sans explication.
Bande son
Le film inclut la chanson « Dead Before Born » de Manoush et Cyanide Savior, ainsi qu’une chanson d’A. Shevchenko, « Forgive Me », avec Manoush qui s’exprime sur l’intro du morceau. Inclut également une bande originale composée par Shevchenko.
Réception
Scott A. Johnson du site Dread Central – dédié à la publication d’informations, d’interviews et de critiques, tous liés au domaine de l’horreur – lui a donné un 0 sur 5, et a conclu : « En tant que critique, vous essayez de trouver des choses positives à dire à propos de chaque film. Félicitations à Philosophy of a Knife parce qu’il a réussi à être le plus méprisable tas de merde masturbatoire, de tentative d’art et essai, pédant et malveillant que j’ai jamais eu le plaisir de regarder.