Pio Lindegaard

Per Erik Lindegaard Gredsted-Larsen (Amorebieta, 29 novembre 1920 – Guecho, 26 avril 1999) Pío pour tout le monde, le Danois d’Amorebieta. Consul du Danemark à Bilbao et grand amateur de jazz.

Biographie

Études d’ingénieur thermodynamicien entre 1940 et 1945. Très jeune, il commence à travailler dans la représentation commerciale danoise pour le commerce bilatéral avec l’Espagne. En 1960, il est nommé consul du Danemark à Bilbao. Dix ans plus tard, Frédéric IX lui décerne l’ordre de Dannebrog dans la catégorie des chevaliers et, en 1976, il est promu au rang de première classe par la reine Margrethe II.

En 1958, il fonde le premier club de jazz de Bilbao, qui poursuivra ses activités jusqu’au milieu des années soixante. En 1991, grâce à un accord conclu avec la Sociedad Bilbaína, le projet du club a été repris et, douze ans plus tard, il est toujours actif.

En 1983, il reçoit le prix MIKELDI pour son travail en faveur du Festival du film documentaire et du court métrage de Bilbao (ZINEBI), auquel il est lié depuis ses débuts en tant que secrétaire du jury international. En 1985, il reçoit le « Molino de plata » (Moulin d’argent) à Guecho pour sa contribution au festival de jazz de la ville biscayenne.

Son hobby : la radio

Son activité radiophonique mérite un chapitre à part : depuis avril 1950, date à laquelle il fut invité à présenter un programme de musique danoise sur Radio Bilbao, jusqu’à ses derniers jours, il a toujours eu un certain temps d’antenne sur les ondes (« Música danesa », « Música alemana », « Música inglesa », « La hora de la Casa Americana », « Aquí Bilbao », « Antena del Norte »…).
De tous, « Batería y contrabajo » est celui qui est resté le plus longtemps à l’antenne, 48 ans !!!, jouant sur Radio Euskadi dans sa dernière période et gagnant l’appréciation du public et le respect de la communauté du jazz.

Sa passion : le jazz

Son travail de diffusion de la musique de ce genre a permis à plusieurs générations de commencer à écouter ces « rythmes barbares » et d’apprendre à apprécier la philosophie qui inspire le jazz et les mécanismes qui l’animent. Il a ainsi démontré l’amour de ce genre qui lui a été transmis personnellement par des artistes aussi célèbres que Benny Carter, Count Basie et Duke Ellington lui-même.

Pío est décédé le 26 avril 1999, nous laissant en héritage sa passion pour le jazz. Ceux qui l’ont connu et qui écoutent cette musique sentent que le jazz est toujours vivant et avec lui notre ami Pío.

Informations publiées par l’école de musique Andrés Isasi à l’adresse suivante

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