Histoire
Moca, chef-lieu de la province d’Espaillat, était une province du Cacicazgo de Maguá. À l’époque de sa colonisation par les Espagnols, la commune faisait partie d’un nitainato appartenant au Cacicazgo de Maguá, qui, selon les découvertes de l’écrivain et historien Franklin de Jesús Torres, était situé au pied de la montagne qui porte aujourd’hui le nom d’El Mogote, à José Contreras. D’autres recherches de l’historien José Gabriel García se trouvent dans ses « Memorias para la Historia de Quisqueya » (Mémoires pour l’histoire de Quisqueya). On pense que c’est en 1700 qu’a eu lieu le premier établissement dans ce qui est aujourd’hui appelé la ville de Moca. Cet établissement se trouvait dans la section de « La Ermita », dont on ne sait pas grand-chose. Cette ville a également la particularité d’avoir été quatre fois la capitale politique du pays.
Outre la reconnaissance accordée à l’illustre civil Ulises Francisco Espaillat, la fondation de cette province reconnaît également le rôle joué par la communauté de Moca dans le scénario politique et économique qui prévaut dans le pays depuis les premiers jours de la République.
Son rôle de premier plan dans une série d’événements lui a permis de se vanter, comme l’a affirmé l’historien Julio Jaime Julia, du statut de capitale politique du pays à plusieurs reprises. Province à la terre fertile et aux fils illustres, Espaillat est un phare, toujours prêt à éclairer le chemin que doivent emprunter les meilleures causes du pays…
Géographie
La géographie de la province d’Espaillat est très variée, devenant très montagneuse au nord en raison d’une partie de la chaîne de montagnes du nord qui passe sous sa juridiction, son point culminant est le mogote avec 996 mètres d’altitude, au sud elle est assez plate car elle occupe une partie de la partie nord de la vallée du cibao. La province d’Espaillat a d’innombrables rivières, l’une des plus importantes étant la rivière jamao, dans cette rivière l’écotourisme a été récemment mis en œuvre, elle a également plusieurs plages, qui sont d’un grand intérêt touristique.
Démographie
La province a une superficie de 843,00 km² et une population de 231 938 habitants.
Economie
La population de Mocana vit principalement de l’agriculture. Elle cultive le café, le manioc et d’autres cultures en grande quantité ; elle est leader national dans la production d’œufs, de porcs et de poulets.
L’activité économique de la province d’Espaillat est centrée sur l’agriculture, les autres secteurs importants étant l’élevage, l’industrie et le commerce en général.
Sa culture est privilégiée et jouit d’une fertilité comme il y en a peu dans le monde, avec une végétation dense qui lui permet d’être adaptée à tout type de culture.
Le café, cultivé en grande quantité dans la partie supérieure de la province, est l’une des cultures les plus importantes. Le café a généré des revenus substantiels pour les producteurs, ce qui a mobilisé l’économie de la province, en plus de créer des emplois, et grâce à son exportation, le pays obtient des devises étrangères. D’autres produits agricoles de grande production dans la province sont les bananes, qui ont joué un rôle important dans l’économie de la province.
Le produit agricole le plus populaire et qui identifie Moca à chaque coin de rue est sans aucun doute la « Yuca Mocana », qui, comme la banane, est largement cultivée dans la région et est un produit d’exportation.
D’autres cultures sont également présentes dans la province, comme les patates douces, la yautía, les bananes, les haricots et les légumes tels que le chou, les tomates, la laitue, la betterave, etc.
En ce qui concerne l’élevage, bien qu’il existe un élevage bovin, le plus important est l’élevage porcin, bien implanté dans la province, qui produit de la viande et des graisses. Les graisses sont utilisées pour la production de saucisses.
L’élevage de porcs joue également un rôle important dans la production animale de la province ; cette activité, outre la production de viande proprement dite, s’accompagne de la vente et de la distribution d’œufs et de poussins. La production d’œufs en grande quantité est une source de travail et de subsistance pour une partie importante de la population.
Art et culture
La ville de Moca a sa propre culture et ses propres coutumes ; elle se caractérise par les annonces aux morts au moyen de haut-parleurs, le viaduc et le chemin de fer de Moca, notre scoop d’avoir un zoo botanique, ainsi que la phrase « Seco, Sacudío y Medío por Buen Cajón », sont des éléments appropriés de la culture et du folklore de Moca. Les dictons selon lesquels « les mocanos marchent au milieu de la rue » et que lorsqu’il va pleuvoir « on fait comme les mocanos qui laissent tomber ».
Ces principales caractéristiques appartiennent à la culture des Mocanos.
Moca est une ville aux fortes croyances chrétiennes, formée religieusement sous le manteau sacré de la Vierge du Rosaire, et c’est en son honneur que sont célébrées les fêtes de la sainte patronne de la ville. Ce culte est dû à une révélation de la Vierge Marie à Santo Domingo de Guzmán, reconnu comme le fondateur de la prière du Rosaire.