Robert Main

Robert Main (12 juillet 1808 – 9 mai 1878) était un ecclésiastique britannique qui se consacrait à l’astronomie.

Biographie

Main est né à Upnor (Kent), fils aîné de Thomas Main. L’un des frères de Robert, Thomas John Main, était mathématicien. Robert fait ses études primaires à la Portsea School, à Portsmouth, avant d’entrer au Queen’s College de l’université de Cambridge pour y étudier les mathématiques, où il obtient un diplôme de sixième wrangler en 1834.

Il a travaillé pendant vingt-cinq ans (1835-1860) comme premier assistant à l’Observatoire royal de Greenwich, publiant de nombreux articles, notamment sur les mouvements stellaires et planétaires, les parallaxes stellaires et les dimensions et formes des planètes.

De 1841 à 1861, il est successivement secrétaire honoraire, vice-président et président de la Royal Astronomical Society, qui lui décerne sa médaille d’or en 1858. En 1860, il est nommé directeur de l’Observatoire Radcliffe de l’Université d’Oxford après la mort de Manuel Johnson, et est élu membre de la Royal Society. Ordonné prêtre de l’Église d’Angleterre, il prêche régulièrement lorsqu’il vit à Greenwich.

Main a répondu au questionnaire sur lequel Francis Galton a basé son ouvrage English Men of Science (1874). Ses réponses comprenaient les commentaires suivants :

Emplois

Main a supervisé la troisième édition (1859) du « Manual of Scientific Reference, prepared for the use of His Majesty’s Navy and adapted for general travellers » (1849) de John Herschel, qui comprenait un article sur la géologie préparé par Charles Darwin. Son manuel « Practical and Spherical Astronomy » a été publié en 1863. Il a édité le « Second Radcliffe Catalogue » (1870), qui détaille la position de 6317 étoiles, et (avec Charles Pritchard) le « Herschel Catalogue » avec 10 300 étoiles multiples et doubles (1874). Il a également publié les observations de la pluie d’Oxford réalisées pendant 25 ans (de 1851 à 1875), contribuant à la Fortnightly Review sous la direction de George Henry Lewes.

Parmi ses autres travaux figurent le discours annuel de 1875 de la Philosophical Society au Victoria Institute et un sermon basé sur Corinthiens I (1:22-24) prononcé la même année devant la British Association for the Advancement of Science et intitulé « Modern Philosophical Scepticism Examined » (Examen du scepticisme philosophique moderne).

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