Sphenopsis ochracea

L’hémispingus ochracé (Sphenopsis ochracea) est une espèce de passereau de la famille des Thraupidae appartenant au genre Sphenopsis, anciennement dans Hemispingus. Il est originaire des régions andines du nord-ouest de l’Amérique du Sud.

Distribution et habitat

Distribué de manière disjointe le long des pentes occidentales des Andes du sud-ouest de la Colombie (Nariño) et de l’ouest de l’Equateur.

Cette espèce est considérée comme peu commune et locale dans son habitat naturel : le sous-étage et les lisières des forêts montagnardes humides de moyenne altitude, principalement entre 1700 et 2300 m.

Systématique

L’espèce S. ochracea a été décrite pour la première fois par les ornithologues allemands Hans von Berlepsch et polonais Władysław Taczanowski en 1884 sous le nom scientifique de Chlorospingus ochraceus ; la localité type est : « Cayandeled, ouest de l’Équateur ».

Le nom générique féminin « Sphenopsis » est composé des mots grecs « sphēn » : coin, et « opsis » : apparence ; et le nom d’espèce « ochracea », du latin moderne « ochraceus » : couleur ocre, ochracé.
Les espèces actuelles (qui font partie du groupe S. melanotis) ainsi que Sphenopsis frontalis étaient traditionnellement incluses dans le genre Hemispingus, jusqu’à ce que, dans les années 2010, des publications de phylogénies complètes de vastes ensembles d’espèces de la famille des Thraupidae basées sur un échantillonnage génétique, montrent qu’elles forment un clade distinct du genre dont elles faisaient partie, de sorte que la résurrection du genre Sphenopsis, jusqu’alors considéré comme un synonyme d’Hemispingus, a été suggérée. La reconnaissance du genre ressuscité et l’inclusion des deux espèces ont été approuvées dans la proposition n° 730.10 au Comité sud-américain de classification (SACC).

La présente espèce et Sphenopsis piurae, toutes deux originaires du versant occidental des Andes, ont été historiquement traitées comme des sous-espèces de S. melanotis, mais sont reconnues comme des espèces distinctes par divers auteurs et classifications, mais pas par Clements Checklist/eBird v.2019 qui continue à les traiter comme les sous-espèces S. melanotis ochracea et S. melanotis piurae.

Elle est monotypique.

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