La substantia nigra (Substantia nigra en latin, également connue sous le nom de locus niger) est une partie hétérogène du mésencéphale et un élément important du système des ganglions de la base (bien qu’elle ne soit pas considérée comme un noyau de la base en tant que tel).
Partie compacte et groupes dopaminergiques adjacents
La partie compacte contient des neurones qui, chez l’homme, sont colorés en noir par le pigment neuromélanine, qui diminue avec l’âge. La partie compacte est normalement divisée en étage ventral et étage dorsal, ce dernier étant positif à la calbindine. L’étage dorsal A9 est attaché à un faisceau qui comprend également A8 et A10. Les neurones de la partie compacte reçoivent des signaux inhibiteurs des axones collatéraux des neurones de la partie réticulée. Les axones dopaminergiques innervent également d’autres éléments du système des ganglions de la base, notamment le pallidum médian, la partie réticulée de la substantia nigra et le noyau subthalamique.
La fonction des neurones dopaminergiques de la partie compacte de la substantia nigra est complexe et semble liée à l’apprentissage.
La neurodégénérescence des neurones pigmentés de cette région est la principale pathologie qui signale la maladie de Parkinson. L’incertitude règne quant à la cause qui déclenche ces processus pathologiques, dans lesquels on constate des lésions irréversibles avec mort neuronale et dérèglement ultérieur de la production neuronale de dopamine.
Partie réticulée et côtés
Dans la partie réticulée et latérale, la densité des neurones est beaucoup plus faible que dans la partie compacte (ces régions sont également connues sous le nom de partie diffuse). Leurs dendrites ainsi que le pallidum sont préférentiellement perpendiculaires aux afférences striatales.
Les neurones de la partie réticulée sont des pacemakers qui génèrent des potentiels d’action rapides en l’absence d’entrée synaptique. Chez les primates, ils déchargent à une fréquence moyenne de 68 Hz, contrairement aux neurones dopaminergiques (moins de 8 Hz). Ces neurones ont une zone spécifique du noyau ventral antérieur à partir de laquelle des axones sont envoyés vers le cortex oculomoteur et frontal. Cette partie est liée à l’orientation et à l’oculomotion.
Le fonctionnement des neurones de la partie réticulée est profondément altéré dans le parkinsonisme et l’épilepsie.