Système antiaérien

Un système antiaérien est une arme destinée à intercepter les aéronefs ennemis en vol. La définition inclut les équipements auxiliaires nécessaires au fonctionnement de l’arme.

Systèmes antiaériens à lanceur aérien

Les systèmes antiaériens (AA) sont des mitrailleuses, des canons automatiques ou des missiles air-air spécifiquement conçus pour la destruction d’autres aéronefs et montés à bord d’un aéronef propre. Parmi les systèmes actuellement en service, on peut citer le Sidewinder, l’AMRAAM, le R-27 Vympel ou le R-73 Vympel, pour n’en citer que quelques-uns.

Systèmes antiaériens de surface

Les systèmes antiaériens de surface se composent principalement d’artillerie antiaérienne et de missiles surface-air (SAM) spécifiquement conçus pour la destruction d’aéronefs. Ces unités peuvent se trouver dans des emplacements fixes ou être montées sur des véhicules de surface remorqués ou autopropulsés (y compris les sous-marins à périscope).

L’artillerie antiaérienne (AAA, ou anciennement DCA, « Defence Against Aircraft »), était initialement le seul moyen de faire face à cette nouvelle menace militaire. Il s’agit essentiellement de mitrailleuses ou de canons à tir rapide destinés à détruire les avions en vol.
Les canons conventionnels comprenaient des modèles de 40 mm de calibre qui tiraient des balles explosives destinées à exploser à une certaine hauteur. Le canon allemand Flak de 88 mm, par exemple, est un représentant bien connu de ce type d’armement antiaérien (il a également été utilisé avec beaucoup de succès contre les chars ennemis).

Après la Seconde Guerre mondiale, la vitesse élevée des avions à réaction a obligé à réduire le calibre de ces canons et à augmenter leur cadence de tir. Des moyens de détection et de contrôle avancés ont également été incorporés, permettant de réguler le tir par radar ou par des dispositifs optoélectroniques. Parmi ces canons automatiques, on peut citer le GDF d’Oerlikon et le ZSU ou Shilka soviétique.

Les systèmes de canons antiaériens actuels sont basés sur des unités intelligentes ou automatisées, capables de fonctionner de jour comme de nuit et par tous les temps. Ils permettent souvent un contrôle à distance et sont retenus pour la défense terminale des cibles (avec des portées effectives inférieures à 3 km et 1500 m d’altitude). De nombreux systèmes antiaériens actuels comprennent des combinaisons de canons automatiques et de missiles antiaériens à courte portée, comme le Tunguska M1 ou le Panshir-S.
Les SAM comprennent des missiles de deux types. Les missiles de défense de zone, d’une portée supérieure à 40-50 km, sont utilisés pour défendre des régions entières ou des cibles importantes et maintenir une menace constante pour les vols ennemis afin de priver l’ennemi de l’utilisation de l’espace aérien. On les trouve sur les navires d’escorte navale et sur les batteries SAM lourdes montées sur camion ou sur chenilles. Le Tor M1 est un exemple de ces systèmes d’armes.

En défense ponctuelle, on trouve tous les systèmes qui accompagnent les troupes au front, montés sur des véhicules ou même portés par 1 à 3 soldats (MANPADS), comme le SA-7 ou le FIM 92 Stinger. Ils constituent une menace pour les avions et les hélicoptères d’appui rapproché, car ils sont faciles à dissimuler ou à déployer.

Une pratique courante consiste à combiner les deux types de MANPADS pour combler les lacunes des avions à long rayon d’action qui sont trop lourds pour être interceptés à courte distance. Cette méthode est surtout utilisée sur les navires, qui transportent souvent 2 ou 3 missiles distincts et un système d’artillerie antiaérienne embarqué (CIWS).

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