Le traité de Paris a été signé en 1355 entre Amadeus VI, comte de Savoie, et le premier dauphin, le futur Charles V de France. Dans l’ensemble, le traité a profité à la Savoie sur le plan financier et politique en étendant et en consolidant son territoire, et à la France en mettant fin au différend qui l’opposait à la Savoie et en la gagnant comme alliée dans la guerre contre l’Angleterre.
Le dauphin céda à la Savoie : .mw-parser-output .flexquote{display:flex;flex-direction:column;background-color:#F9F9F9F9;border-left:3px solid #c8ccd1;font-size:90%;margin:1em 4em;padding :.4em .8em}.mw-parser-output .flexquote>.flex{display:flex;flex-direction:row}.mw-parser-output .flexquote>. flex>.quote{width:100%}.mw-parser-output .flexquote>.flex>.separator{border-left:1px solid #c8ccd1;border-top:1px solid #c8ccd1;margin :.4em .8em}. mw-parser-output .flexquote>.cite{text-align:right}@media all and (max-width:600px){.mw-parser-output .flexquote>.flex{flex-direction:column}}
La Savoie cède ses possessions à Vienne et Amadeo renonce à ses fiançailles avec une héritière bourguignonne pour épouser Bona de Bourbon, ce qui rapproche la Savoie du roi de France des Bourbons, Jean le Bon.
L’échange de territoires signifiait que les nobles locaux devaient passer du dauphin au comte de Savoie, ce qui suscita d’abord une certaine résistance. Par exemple, Amadeus III de Genève s’oppose au traité parce qu’il doit rendre hommage à Amadeus VI, son ancien élève. Mais le traité est rapidement mis en œuvre par le dauphin, soucieux de s’assurer les troupes savoyardes pour combattre Édouard le Prince Noir.