Artéfact archéologique

Un artefact archéologique est un matériau ou un objet distinctif trouvé lors d’une fouille archéologique dans certaines strates du sol (enterrées) ou à la surface de la terre. Ces artefacts ont été créés par des personnes d’une époque et d’un lieu particuliers pour satisfaire un besoin ou pour faciliter la vie quotidienne d’un groupe particulier d’humains. De plus, ils peuvent être de différentes typologies en fonction de leurs caractéristiques afin de découvrir à quelle civilisation ils appartenaient, quelle fonction ils avaient dans le passé, où ils ont été formés ou de connaître la date exacte de leur fabrication, en fonction de leur composition chimique et par le biais d’un processus de datation. D’un point de vue ethnographique et archéologique, un artefact ancestral peut être défini comme tout objet en matière première naturelle (silex, obsidienne, bois, os, cuivre natif, etc.) fabriqué par des personnes ayant un mode de vie basé sur la recherche de nourriture (par exemple, la chasse, la cueillette) et/ou l’agriculture de base ou le pastoralisme (par exemple, l’horticulture, la transhumance).

La plupart d’entre eux, après leur fabrication, étaient utilisés pour leur propre usage fonctionnel jusqu’à ce qu’ils soient généralement cassés (dé-fonctionnalisés) et (parfois) transformés fonctionnellement et utilisés pour un autre usage mineur jusqu’à ce qu’ils soient abandonnés. Nombre d’entre eux pouvaient être réutilisés, mais leur abandon était généralement dû à un changement technologique qui favorisait leur désuétude, leur remplacement par d’autres artefacts remplissant leur fonction plus efficacement, la destruction partielle du matériau ou l’abandon pur et simple de l’objet lui-même aux éléments.

Analyse de l’artefact

Lors d’une fouille, chaque objet ou matériau trouvé sur le site (pierre, bois, métaux, céramique…) doit toujours être identifié et classé dans un premier temps, au moyen d’une analyse directe, décrivant : la fonctionnalité (bien que cela ne soit pas toujours possible), la chronologie (relative), la typologie (aspects chronologiques, culturels, sociaux, artistiques, psychologiques…) et la provenance (caractéristiques du matériau et de ses propriétés). Ensuite, le contenu et le nom sont généralement inscrits sur une fiche d’inventaire des matériaux archéologiques, afin qu’ils puissent être étudiés avec plus de précision en laboratoire, où l’on peut analyser la structure, la composition chimique, les propriétés, la reconstitution avec un dessin archéologique dans le cas d’une pièce cassée ou manquante.

Artéfacts spéciaux : céramiques

Les céramiques sont les objets les plus abondants dans les fouilles archéologiques, car il s’agit d’un matériau qui a été largement utilisé par nos ancêtres, grâce à ses qualités de solidité et de résistance au passage du temps, et qui a été conservé jusqu’à aujourd’hui. Il est vrai que les métaux et les pierres résistent également au passage du temps, mais dans le passé, il était difficile de les adapter et de les façonner en fonction des besoins des individus respectifs. La céramique, formée à l’origine de pâtes épaisses d’argile et de boue, permettait de donner une forme inhabituelle et créative en fonction de chaque culture ou utilité et, en cuisant le matériau à des températures élevées, les argiles se vitrifiaient – ou se solidifiaient – avec lesquelles une décoration différente et harmonieuse pouvait être réalisée ultérieurement en fonction de la fonction de la céramique ou des croyances des groupes humains correspondants. Normalement, les objets en céramique, tels que les jarres, les pots, les amphores et autres, avaient une fonction de stockage pour certains solides et liquides, qui étaient généralement comestibles.

Chaîne des activités de fabrication et d’utilisation

Pour fabriquer un objet, la première chose à faire était de se procurer le matériel nécessaire dans la région où l’on vivait, puis de sélectionner le matériel trouvé, adapté à ce que l’on voulait faire, puis de transformer le matériel en l’adaptant à une première approximation de l’objet désiré et, une fois la conception réalisée, de passer à sa production.
Lorsque l’objet était prêt, il continuait à être distribué aux différentes zones ou personnes du groupe, il recevait une utilisation fonctionnelle caractéristique, qui était la raison pour laquelle il avait été fabriqué, il était adapté aux besoins de chaque étape, subissant quelques modifications dans son apparence, et il était mis au rebut lorsqu’un meilleur objet apparaissait ou qu’il s’était cassé.

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