Girolamo Mazzola Bedoli

Girolamo Bedoli, connu sous le nom de Girolamo Mazzola Bedoli (Viadana, 1500-Parma, 1569) depuis son mariage, est un peintre italien de l’école de Parme.

Biographie

Disciple de Parmigianino dans l’atelier de son oncle, il se réfugie avec lui à Viadana pendant la guerre qui ravage Parme. En 1529, il épouse la fille de Pier Ilario Mazzola et prend désormais le nom de la famille.

Sa première commande connue est celle de son beau-père : l’Immaculée Conception pour l’Oratorio della Concezione (aujourd’hui à la Galleria Nazionale, Parme, 1533). Cependant, l’œuvre est entièrement de sa main et nous montre déjà un peintre parfaitement mûr et sûr de ses possibilités. Il suit déjà de près et fermement le style de Parmigianino.

Bedoli devient un artiste exceptionnellement raffiné, doté d’une grande habileté de main, supérieure même à celle de son cousin plus célèbre Parmigianino, mais avec un caractère moins audacieux. Francesco Mazzola a toujours eu un sens poétique supérieur. Néanmoins, il peut être considéré comme le représentant le plus raffiné de la manière parmesane.

Dans les années 1540, Bedoli atteint le sommet de son art, plus précieux que jamais, avec des figures gracieuses et légères enveloppées dans une trame complexe de lignes et de lumière. Dans l’Adoration des rois (1547), la monumentalité du cadre architectural rappelle même l’art de Giulio Romano.
Avec l’arrivée du milieu du siècle, Bedoli semble avoir commencé à abandonner certains des postulats du maniérisme, tournant son regard vers Corrège, qui a servi de modérateur à son style antérieur. Ses dernières œuvres reflètent déjà une faiblesse qui s’exprime dans le vide des figures, qui ne sont plus que des modèles vides de contenu, des exercices dans le style d’une Maniera pétrifiée.

Mazzola Bedoli peint également des portraits, bien que ses œuvres dans ce domaine soient plus intéressantes en tant que sujet pictural qu’en tant qu’étude psychologique de la figure.

Girolamo eut un fils, également peintre, Alessandro Mazzola Bedoli, qui continua à travailler dans l’atelier de son père pendant quarante ans à Parme. Son style est en tout point semblable à celui de son père, mais sans son talent et sa créativité. Il se contente d’exploiter les formules dont il a hérité, se contentant parfois de copier les originaux de son père.

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