Olivera Róvere y Jefes de Área Capital Federal est un procès ouvert le 10 février 2009 dans lequel les crimes commis sous l’orbite du Ier Corps de l’Armée sont jugés dans le cadre des procès pour crimes contre l’humanité. Ces procès se déroulent dans le cadre des processus de mémoire, de vérité et de justice.

Description du procès

Dans ce procès, deux phases de l’affaire concernant les crimes commis sous la juridiction du premier corps de l’armée argentine ont été unifiées.
Dans la première étape, le général Jorge Carlos Olivera Róvere, qui était le chef de la sous-zone fédérale de la capitale, a été jugé, et dans la deuxième étape, quatre membres de l’armée qui étaient également les chefs des différentes zones dans lesquelles la sous-zone était divisée ont été jugés.

Pour la première fois depuis la réouverture des procès, des membres de l’armée ont été jugés en fonction de leur responsabilité, conformément à la structure hiérarchique de la division territoriale du territoire argentin pendant la période du terrorisme d’État. Cette affaire correspond à la sous-zone fédérale de la capitale du 1er corps d’armée et à trois de ses sept zones opérationnelles. Il s’agit des zones suivantes
Deux enquêtes sont liées par des affaires communes, l’une concernant 120 privations illégales de liberté et quatre meurtres qui sont reprochés à l’ancien général Jorge Olivera Róvere, en tant que chef de la sous-zone Capital Federal, l’une des sept sous-zones dans lesquelles la juridiction opérationnelle du Ier corps d’armée était divisée. La seconde porte sur 154 privations illégales de liberté – dont 32 partagées par Olivera Róvere – pour lesquelles quatre membres de l’armée, anciens chefs des différentes zones dans lesquelles la sous-zone Capital Federal était divisée, sont tenus pour responsables.

Olivera Róvere a été accusé des crimes de privation illégale de liberté aggravée, d’homicide aggravé et de torture. Les anciens commandants Felipe Jorge Alespeiti, Humberto José Lobaiza, Bernardo José Menéndez et Teófilo Saa ont été jugés en tant qu’auteurs de 154 crimes de privation illégale de liberté aggravée et Bernardo José Menéndez a également été accusé d’homicide aggravé par meurtre avec préméditation.

Inculpé

Les accusés suivants ont été jugés :

Tous les accusés ont été libérés de prison et ont donc été jugés en liberté. Bernardo Menéndez a été le seul à exercer sa propre défense.

Les peines

Le 23 octobre 2009, le Tribunal Oral Fédéral 5 a rendu les sentences.
Le CELS, le plaignant dans l’affaire au nom de Carmen Aguiar de Lapacó, a fait appel de la sentence et le 13 juin 2012, la Chambre IV de la Chambre fédérale de cassation pénale a confirmé les condamnations d’Olivera Róvere et de Menéndez, a annulé les acquittements et les condamnations.

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