Quelques années plus tard, il est invité à Munich et à Paris, le gouvernement de cette dernière ville lui ayant commandé un tableau de la bataille de Ratisbonne, mais il demande et obtient d’autres sujets. À Paris, il rencontre Napoléon, David, ainsi que Perodet, Gros, Regnault et M. Gérard.
Les tableaux de l’histoire classique gréco-romaine sont :
Il a également peint :
Il a également peint un engagement de Psyché et, avec Landi, il a peint à fresque le plafond du Palais Torlonia.
En tant que portraitiste, il a acquis une grande éminence ; parmi ses meilleurs portraits, on peut citer ceux du pape Pie VII (aujourd’hui à la galerie de Vienne), du comte de Blacas, ambassadeur de France auprès du Saint-Siège, du roi de Naples et de la reine de Naples, de la comtesse Sehouvaloff et de la comtesse von Dietrichstein (1829). Plusieurs de ses œuvres ont été gravées par Bettelini, d’autres lithographiées par Scudellari, et publiées sous le titre I Fasti principali della Vita di Gesú Cristo, avec un texte en italien et en français, à Rome en 1829. Camuccini est nommé inspecteur général des musées pontificaux et de la fabrique de mosaïques, et directeur de l’Académie napolitaine à Rome. Il est membre de l’Institut de France et, pendant quelques années, président de l’Académie de Saint-Luc. Le pape Pie VII l’a doté du titre de baron, une consuession héréditaire, et l’empereur François Ier de l’ordre de la Couronne de fer. Il meurt à Rome en 1844.
Il consacra une grande partie de ses ressources à l’acquisition d’une belle collection d’objets d’art. En 1856, le duc de Northumberland acheta la plus grande partie de ses peintures, soit soixante-dix, et les emmena au château d’Alnwick. Il s’agissait principalement d’œuvres de maîtres italiens ayant vécu aux XVIe et XVIIe siècles, avec quelques exemples d’une date antérieure, et quelques autres de peintres hollandais et flamands du XVIIe siècle. Il acquit un Raphaël connu sous le nom de Vierge aux œillets.
Le 9 septembre 1833, les fouilles du Panthéon mettent au jour la tombe de Raphaël et Camuccini est chargé de dessiner la découverte archéologique, ce qu’il fait avec une précision religieuse, comme si un nouveau martyr sacré avait été découvert, mais cette fois-ci par l’art.
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