L’empereur pourpre

L’Empereur pourpre est une nouvelle tirée du livre The Mystery of Choice écrit en 1896 par Robert William Chambers, un auteur majeur du genre de la fiction gothique.

Synopsis

L’histoire commence avec Darrel et l’Empereur pourpre qui se disputent pour savoir qui en sait le plus sur les insectes et si les mouches à queue qui volent près de la piscine seront mangées par les truites. Le protagoniste, s’adressant à l’Empereur pourpre, lui dit que l’Amiral rouge en sait autant que lui sur les insectes et que sa collection d’insectes est deux fois plus importante que la sienne. L’Empereur Pourpre se défend alors en disant qu’il est le seul à avoir attrapé un Iris Apatura, plus connu sous le nom d’Empereur Pourpre, à Morihan. Peu après, la discussion porte sur le fait qu’aucune truite n’attrape de mouche à queue jusqu’à ce qu’une grosse libellule verte, une Anax Junius ou une Linnobia annulus comme l’annonce l’Empereur Pourpre, vole au vent près du bassin, quand soudain une truite saute dedans et l’avale. La discussion est close, Darrel l’emporte. L’Empereur pourpre ramasse les objets avec lesquels il attrape les insectes, allume sa pipe et s’en va.
Darrel a ensuite parlé de Lys Trevec, la nièce de l’Empereur pourpre, et de la façon dont son oncle l’a maltraitée. Il la battait et l’affamait à moitié, mais elle le niait et il n’y avait rien à faire. Elle a également raconté que lorsque l’Empereur Pourpre était ivre, il maudissait Darrel, Yves Terrec et l’Amiral Rouge. C’étaient les trois objets qu’il détestait le plus au monde : Darrel, parce qu’il était étranger et ne se souciait pas de l’Empereur Pourpre et de ses papillons ; et l’Amiral Rouge, parce qu’il était un entomologiste rival. En outre, il avait d’autres raisons de détester Terrec.
Or, Darrel prétendait que l’Amiral rouge était nommé d’après un papillon qui se distinguait dans sa collection et aussi d’après la ville de Saint-Gildas parce que, pour fraude (il avait peint un papillon en faisant croire qu’il s’agissait d’une espèce d’Afrique du Sud), il avait passé un mois en prison à Quimperlé. Au contraire, il prétendait que l’Empereur Pourpre avait bien mérité son titre impérial, car il était incontestable que le seul spécimen de ce magnifique papillon avait été capturé et ramené vivant à la maison par Joseph Marie Gloanec, le vrai nom de l’Empereur Pourpre. Pour cela, l’Empereur Pourpre, ou Joseph Marie Gloanec, a reçu de nombreuses récompenses et a été nommé maire de l’auberge de Groix. Il refusa de dire où il avait trouvé le papillon et l’Amiral rouge suivit ses traces pour tenter de le découvrir, mais en vain.
L’Empereur Pourpre apporta alors une chrysalide vivante qui, si elle réussissait à éclore, se transformerait en Iris Apatura. En conséquence, l’Amiral Rouge s’enferma dans sa maison pendant un certain temps, Fine Lelocard lui apporta de la nourriture. C’est ainsi que l’Empereur Pourpre observa une série de mouvements suspects de la part de l’Amiral Rouge, comme l’arrivée de plusieurs lettres avec des timbres anglais et de deux colis avec les mêmes timbres, tous adressés à l’Amiral Rouge. Plus tard, l’Empereur Pourpre, apprenant que le facteur ne connaissait pas le contenu des colis, s’est enivré et a abusé de Lys, qui l’a ensuite raconté en détail à Darrel.
Plus tard, Darrel expérimente avec la truite de mer dans la piscine pour vérifier ce qui s’est passé au début de l’histoire, c’était un saumon. Ensuite, Lys arrive à la piscine et ils discutent de l’endroit où se trouve Yvette, leur amie, d’une dispute entre l’Empereur pourpre et l’Amiral rouge au café de l’auberge de Groix, et de l’arrivée d’Yves Terrec, fils de Louis Jean Terrec, plus connu sous le nom d’Amiral rouge, qui avait été chassé de la maison et banni en tant que criminel. Terrec menaçait également d’épouser Lys. Ils ont donc continué à faire des commentaires sur Yves Terrec et sur ses intentions à l’égard de Lys chaque fois qu’il la voyait. Darrel prend alors son courage à deux mains et avoue à Lys qu’il l’aime, ce à quoi elle répond par la même occasion.
Yves était sur le point de quitter la ville de St. Gildas avec la soif de se venger de son père, qui l’avait privé d’abri. L’Amiral Rouge criait des injures à Yves, qui sortit un pistolet et Darrel, qui assistait à la scène, accourut et réussit à l’immobiliser au sol d’un coup de tête. L’Empereur Pourpre observait également cette action depuis l’auberge de Groix. Après ce qui s’est passé, Darrel est allé se coucher, contrarié et fatigué. Craignant que l’Empereur Pourpre ne blesse Lys, il se leva, enfila un short, une chemise, des sabots et un bonnet, descendit voir si Lys allait bien, fit une promenade nocturne, revint quand le ciel commença à s’éclaircir, dit une prière à la Vierge de Faöue et se recoucha.
Puis il est réveillé par le cliquetis des sabres et des chevaux sur la route, Darrel prend une petite douche car il a entendu dire qu’ils étaient après Terrec et peu après, Lys entre dans sa chambre, affolée et en pleurs, lui disant qu’il va être arrêté ; Darrel la prend dans ses bras et ils descendent. Darrel demande alors à Durand, le général de brigade, pourquoi on veut l’arrêter et celui-ci lui répond que c’est pour le meurtre de l’Amiral Rouge, que Durand ne croit pas, et que l’Empereur Pourpre est le plaignant car le mouchoir de Darrel a été retrouvé sur les lieux du crime. Darrel se rend donc sur les lieux du crime, où on lui apprend qu’il n’y a aucune trace du corps, seulement la main de la victime.
Maintenant, Darrel essayant de donner des solutions pour prouver son innocence à Durand, ils se rendent au café de l’auberge de Groix pour parler de ce qui s’est passé. Darrel lui explique ce qui s’est passé la veille (il a empêché Yves Terrec de tuer son père, l’Amiral Rouge) et qu’il est le principal suspect, mais que le mouchoir est ce qu’il soupçonne le plus. Malgré cela, Durand dit à Darrel qu’il ne doute pas qu’il ne soit pas l’assassin.

Plus tard, le chimiste Max Fortin est présent lorsque Darrel pose une série de questions à l’Empereur Pourpre, ce qui en fait également un suspect. Mais l’Empereur Pourpre argumente certaines actions de Darrel qui font de lui un suspect, comme la sortie nocturne (ce qui est contre-argumenté par Darrel qui décrit chaque pas qu’il a fait lors de cette sortie) et enfin, l’Empereur Pourpre donne des preuves qui pourraient mettre en péril les arguments de Darrel. Les sabots que Darrel portait, avec ses initiales, étaient couverts de gouttes de sang, ce qui faisait de lui le principal suspect, une fois de plus. En conséquence, Darrel, calme mais en colère, dit au brigadier général de faire son travail et, s’il estime qu’il est le principal suspect, de l’arrêter mais de l’emmener chez l’Amiral Rouge car il ne s’arrêtera pas tant qu’il n’aura pas prouvé qu’Yves est le meurtrier. Le brigadier général Durand a donc accordé cette faveur à Darrel et l’a emmené au domicile de la victime.
Darrel, arrêté à l’intérieur de la maison de la victime et avec un garde à l’épée prête, cherchait des indices, examinait la poussière et les cendres dans un microscope appartenant à l’Amiral Rouge. Le protagoniste réussit à trouver un indice, de la paille jaune que seul le pêcheur qui vivait près de Saint-Julien avait dans ses sabots, de la paille jaune en dehors des tiges du blé rouge qui ne pousse qu’à l’intérieur des terres et que, comme tout le monde le savait à Saint-Gildas, Yves Terrec portait dans ses sabots. Darrel était satisfait de sa découverte, lorsque trois heures plus tard, un cri rauque sur la route de Bannalec l’amena à la fenêtre, et il ne fut pas surpris de voir Yves Terrec, ensanglanté, échevelé, sans chapeau, ses bras robustes attachés derrière le dos, marchant la tête baissée entre deux gendarmes (gardes) à cheval.
Plus tard, Darrel trouve les lettres et les paquets portant des timbres anglais, tous adressés à l’Amiral Rouge avec son vrai nom « Sieur Jean Louis Terrec, St. Gildas, par moëlan, Finisterre ». Darrel les lit. Le premier notifie la réception par la société Fradley & Toomer du dernier ouvrage de l’Amiral Rouge, Blowzer’s How to Catch British Butterflies, et que le prix de cet ouvrage (en un seul volume) est de 5 livres sterling, soit 125 francs. La seconde n’était pas aussi importante, indiquant simplement que l’argent avait été reçu et que le livre serait expédié. La troisième et dernière disait qu’il l’avait transmise à M. Fradley, et que ce dernier était très intéressé par la question de l’Amiral Rouge, à tel point qu’il avait envoyé sa lettre au Professeur Schweineri, de la Société Entomologique de Berlin, et qu’en réponse, ce dernier lui avait demandé de lui présenter deux bocaux de cythyle, préparés sous sa propre supervision. La troisième lettre était accompagnée d’un texte souligné contenant des informations sur la cythaline, un hydrocarbure complexe utilisé pour la première fois par le professeur Schnoot d’Anvers, qui a découvert une formule analogue et l’a nommée cythyle. Darril ouvrit alors le livre à cette page et surligna un paragraphe dans lequel le professeur Schweineri affirme qu’il existe deux méthodes pour attraper l’empereur pourpre, l’une avec un filet à long manche et l’autre avec un appât de chair animale morte qui donne de meilleurs résultats avec l’utilisation du cythyl chimique.
Darrel sort ensuite de la maison de l’Amiral Rouge, le garde le saluant respectueusement alors qu’il se dirige vers l’auberge de Groix. L’auberge est entourée d’une foule enthousiaste. Darrel entre et court à l’étage vers Lys, la serre dans ses bras et l’embrasse. Darrel demande à Lys d’aller à Saint-Julien avec Yvette, ils s’embrassent encore une fois et elle accepte. Plus tard, Darrel trouve le bocal contenant la chrysalide de l’Apatura Iris, qui est vide et transparente. A côté, dans le filet, un Empereur pourpre. Ensuite, une grande peur s’empare de Darrel, c’est la peur connue sous le nom de peur du Prêtre Noir. Il entend ensuite des cris à l’extérieur de la maison, et en regardant dehors, il voit Yves Terrec se faire emmener avec la foule en colère autour du char. Darrel libère alors le papillon, le tient et le cache dans son dos, puis se rend à la cafétéria.
Le café est donc bondé et seules trois personnes sont assises : le brigadier Durand, Max Fortin (le chimiste de Quimperlé) et l’Empereur Pourpre. Ce dernier semble gêné par l’entrée de Darrel, mais ne focalise pas son attention sur lui et se dirige directement vers la pharmacie. Darrel interrogea alors Fortin sur le produit chimique Cythyl, et Fortin répondit qu’il le connaissait, qu’il l’utilisait en parfumerie parce qu’il en avait l’odeur, même s’il n’en avait pas l’air, et qu’il l’avait senti à l’auberge de Groix. Darrel, dans un moment de désespoir, lâche le papillon et s’écrie « C’est quoi Cythyl ! », ce qui choque l’Empereur Pourpre qui tombe de sa chaise ; Darrel le ramasse par terre et le traîne au loin, sous le regard de tout le monde (y compris Durand et Fortin). Darrel reproche à l’Empereur Pourpre d’avoir appâté le corps de l’Amiral Rouge avec du Cythyl. Enfin, Darrel pète les plombs et finit par débiter des insanités telles que « l’Empereur Pourpre lui appartient ».

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